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La politique étrangère occidentale, souvent présentée comme un rempart contre le terrorisme, cache un secret troublant : une collaboration de longue date avec des groupes affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique (EI) pour atteindre des objectifs géopolitiques. Dans son article « Inside Western Foreign Policy’s Dirty Secret« , le journal « Le Dissident » présente une analyse critique des relations historiques entre les puissances occidentales (notamment les États-Unis et Israël) et des groupes jihadistes comme Al-Qaïda ou l’État islamique (EI), des années 1970 à aujourd’hui, en mettant en lumière des exemples concrets d’alliances controversées dans des conflits majeurs.

Les Etats-Unis et l’Etat hébreu ont un ennemi commun. Il s’agit des organisations terroristes islamiques comme l’Al-Qaïda et l’EI. Alors qu’ils sont censés combattre ces groupes djihadistes, il s’avère qu’ils collaborent avec eux. Cette collaboration ne date pas d’hier selon de nombreux rapports. L’Occident n’hésite pas à travailler avec ceux qu’il considère comme des criminels pour atteindre ses objectifs géopolitiques.
Le piège afghan : l’origine d’une alliance controversée
La collaboration entre l’Occident et les groupes djihadistes remonte à 1979, lors de l‘opération Cyclone en Afghanistan. Selon Zbigniew Brzezinski, conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, l’objectif était d’armer les moudjahidines pour provoquer une intervention soviétique, affaiblissant ainsi l’URSS. Cette opération, la plus coûteuse de l’histoire de la CIA avec un budget de 2 milliards de dollars, fut soutenue par l’Arabie saoudite, qui égalait les contributions américaines. Des armes soviétiques capturées furent initialement fournies pour maintenir une dénégation plausible, avant que Ronald Reagan n’autorise en 1982 des livraisons d’armes plus sophistiquées, comme des lance-roquettes chinois.
Cette stratégie a atteint son but : l’URSS s’est enlisée dans une guerre coûteuse, contribuant à son effondrement. Cependant, elle a aussi donné naissance à Al-Qaïda. Oussama ben Laden, financé et formé par la CIA via le Maktab al-Khidamat (MAK) et l’ISI pakistanaise, a transformé ce réseau en une organisation terroriste mondiale. Le Mossad israélien a également joué un rôle en fournissant des armes capturées à l’OLP au Liban pour soutenir les moudjahidines.
L’OTAN et Al-Qaïda au Kosovo
Dans les années 1990, l’Occident a de nouveau collaboré avec des groupes liés à Al-Qaïda, cette fois au Kosovo. Avant l’intervention de l’OTAN en 1999, la CIA et le MI6 britannique ont armé et formé l’Armée de libération du Kosovo (UCK), une milice ayant des liens avec Al-Qaïda. L’objectif était de provoquer une réponse brutale de la Serbie pour justifier les bombardements de l’OTAN. Des rapports confirment que Ben Laden avait établi une présence en Albanie dès 1994, et des combattants d’Al-Qaïda, formés en Afghanistan, ont rejoint l’UCK. Après les bombardements, le soutien occidental à l’UCK a persisté, malgré ses activités criminelles et ses liens avec le terrorisme.
La Libye : l’OTAN et la montée de l’EI
En 2011, l’intervention de l’OTAN en Libye, officiellement pour protéger les civils, a reposé sur des allégations exagérées de massacres par le régime de Kadhafi. Une enquête parlementaire britannique de 2015 a révélé que ces justifications étaient infondées. Les rebelles soutenus par l’OTAN, notamment le Groupe de combat islamique libyen, affilié à Al-Qaïda, ont joué un rôle clé dans la chute de Kadhafi. Cette intervention a plongé la Libye dans le chaos, permettant à l’EI de s’implanter. Des attentats, comme celui de Manchester en 2017, commis par Salman Abedi, un djihadiste libyen formé par des groupes soutenus par l’OTAN, illustrent les conséquences de cette politique.
La Syrie : Timber Sycamore et le soutien aux djihadistes
En Syrie, l’opération Timber Sycamore de la CIA, lancée en 2013, a armé et formé des rebelles, dont beaucoup étaient affiliés à Al-Qaïda et à l’EI. Ce programme, d’un coût d’un milliard de dollars, visait à renverser Bachar el-Assad pour affaiblir l’Iran, un objectif partagé par Israël. Des courriels de Jake Sullivan, conseiller d’Hillary Clinton, révèlent que les États-Unis savaient qu’Al-Qaïda était un allié de facto en Syrie. Les armes fournies ont souvent fini entre les mains de Jabhat al-Nusra, la branche syrienne d’Al-Qaïda, et de l’EI. En 2016, une frappe américaine à Deir Ezzor a même facilité une avancée de l’EI, illustrant l’ambiguïté de cette stratégie.
Le Yémen : une guerre par procuration au profit d’Al-Qaïda
Depuis 2015, les États-Unis ont soutenu la guerre saoudienne au Yémen contre les Houthis, un groupe perçu comme un allié de l’Iran. En effet, Obama a décidé de soutenir la guerre génocidaire de l’Arabie saoudite dans ce pays du Moyen-Orient en 2015. Pour rappel, elle a causé le décès de 85.000 enfants de moins de 5 ans. Le blocus brutal imposé par l’Arabie saoudite les ont exposés à la malnutrition sévère et à de graves maladies. Un rapport de Reuters en 2016 a révélé cette guerre a permis à Al-Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA) de prospérer, contrôlant un mini-État et s’emparant d’armes sophistiquées. Les armes américaines fournies à l’Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis ont également été transférées à AQPA, renforçant ainsi un groupe que les États-Unis prétendent combattre.
Gaza : le soutien israélien à l’EI
Aujourd’hui, Israël soutient une bande criminelle liée à l’EI à Gaza. Les enquêtes du Financial Times et du Washington Post ont révélé que le Premier ministre israélien, Netanyahou a armé une bande de criminels liée à l’EI, dirigée par Yasser Abu Shabab. Ce groupe, impliqué dans le pillage de l’aide humanitaire, sert à faciliter le plan israélien de nettoyage ethnique en attirant les Palestiniens affamés dans des camps de concentration près de Rafah. Les Forces de défense israéliennes (FDI) ont admis que le pillage n’était pas le fait du Hamas, mais de groupes soutenus par Israël, utilisés pour manipuler la population de Gaza.
L’histoire de la collaboration occidentale avec Al-Qaïda et l’EI révèle une constante : les objectifs géopolitiques, comme l’affaiblissement de la Russie, de l’Iran ou de leurs alliés, priment sur la sécurité nationale. Que ce soit en Afghanistan, au Kosovo, en Libye, en Syrie, au Yémen ou à Gaza, les États-Unis et leurs alliés, y compris Israël, ont soutenu des groupes extrémistes pour servir leurs intérêts stratégiques, même au prix de conséquences désastreuses, comme les attentats du 11 septembre ou la montée de l’EI.
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