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REPORTAGE - Face au «boom» des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin et du cancer colorectal chez les jeunes, le microbiote est au cœur de l’attention des chercheurs. Ouvert il y a un an à l’Institut Pasteur, à Paris, un laboratoire scrute ses mécanismes et ses liens avec l’alimentation ultratransformée.
« Je vous préviens, l’odeur risque d’être un peu désagréable. » Benoît Chassaing, lunettes carrées vissées sur le nez, revêtu de sa blouse blanche, s’apprête à ouvrir la porte de son laboratoire. Des effluves nauséabonds viennent chatouiller les narines. Et pour cause : ici, la matière étudiée, ce sont des échantillons de selles. Mais cette matière peu ragoûtante est une mine d’or pour comprendre le fonctionnement de notre microbiote - cette communauté de micro-organismes vivant dans notre système digestif - et ses liens avec le « boom » des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin ou du cancer colorectal, notamment chez les jeunes. Tel est l’objectif du laboratoire Interactions microbiote-hôte, ouvert il y a un an à l’institut Pasteur. Sous une bâche étanche - une chambre anaérobique, c’est-à-dire sans oxygène -, des tubes et des bouteilles plastiques au contenu trouble sont reliés à des tubes et des pompes, le tout manipulé, à travers des ouvertures spéciales pour…