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ÉDUCATION. Le Comité de parents du Centre de services scolaire des Chênes (CSSDC) exprime sa colère face aux compressions budgétaires imposées par le gouvernement du Québec, qui forcent le centre de services scolaire à retrancher près de 18 millions de dollars de son budget.
Pour les quelque 15 000 élèves que compte le territoire, cela équivaut à une perte moyenne d’environ 1 200 $ par enfant.
«Ce n’est pas un simple ajustement comptable. À raison de 1 200 $ par élève, c’est environ 30 000 $ retranchés par classe de 25 élèves. Ce montant représente beaucoup plus que les photocopies et les manuels! Ce sont des heures de services professionnels et du personnel essentiel qui risque d’être supprimé. Car il est impossible de croire que nous avions 1 200 $ de trop par élève l’an dernier», affirme Marie Pier Bessette, présidente du Comité de parents du CSSDC.
Selon elle, les coupes sont une menace directe à la qualité des services éducatifs, mais c’est surtout un péril annoncé de la réussite de nos enfants. «Le ministre demande de mieux dépenser, alors que les besoins et le nombre des élèves sont en constante augmentation, que nos bâtiments manquent d’amour, qu’il y a une pénurie de personnel et que nos enfants vivent encore avec les effets de la pandémie», ajoute le Comité.
Face à la situation actuelle, une chose s’impose : ne pas céder à la pression en adoptant un budget dans la précipitation. Le Comité de parents du CSSDC en appelle au conseil d’administration pour qu’il fasse preuve de courage et de cohérence en adoptant un budget déficitaire accompagné d’un plan de redressement. «Il est inconcevable de prétendre que les services offerts aux élèves au cours de la dernière année – et des années précédentes – étaient excessifs.»
Le Comité de parents invite également les membres des conseils d’établissement de toutes les écoles du territoire à poser un geste symbolique fort et porteur de sens : refuser d’adopter les budgets locaux tant que les compressions budgétaires demeureront en place.
Si cette action sort du cadre strictement administratif, elle s’inscrit néanmoins pleinement dans la mission politique et citoyenne des conseils d’établissement. Par ce refus, un message clair serait envoyé au gouvernement : nos enfants ne sont pas des colonnes de chiffres.
L’école publique, pilier de notre société
Le Comité juge que l’école publique est un pilier de notre culture et un levier fondamental pour l’égalité des chances. Le budget de l’éducation doit être protégé en tout temps, sans compromis, afin que les adultes citoyens de demain puissent avoir les compétences voulues et attendues pour continuer de défendre avec vigueur une école publique de qualité, inclusive et accessible pour tous. (EL)