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Pour la première fois, depuis la crise générée par la pandémie du Covid-19, la demande mondiale de pétrole connaître une légère baisse en 2030 selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Cette projection, en décalage avec les positions de l’Opep, reflète les mutations structurelles d’un marché bouleversé par les tensions géopolitiques, la transition énergétique et l’essor des véhicules électriques.

Malgré l’appel de Donald Trump à « forer à tout va » —, l’AIE maintient que le pic de la demande pétrolière mondiale est bel et bien en vue.L’Agence internationale de l’énergie (AIE) anticipe une baisse historique de la consommation mondiale de pétrole dès 2030, marquant une inflexion majeure dans la trajectoire des énergies fossiles. L’AIE a annoncé mardi que la demande mondiale de pétrole diminuera légèrement en 2030. Ce sera la première baisse enregistrée depuis la crise énergétique générée par la pandémie du Covid-19. Cela peut s’expliquer par le ralentissement de la croissance économique et les efforts de transition énergétique d’après les perspectives annuelles Oil 2025 établies par l’agence.
Une baisse légère de la demande de pétrole
Selon le dernier rapport de l’AIE publié mardi, la demande mondiale de pétrole pourrait légèrement baisser en 2030, atteignant environ 105,5 millions de barils par jour, contre 105,57 millions en 2029.Mais avant de chuter, la consommation mondiale de pétrole va d’abord augmenter selon ce rapport. Cette infime baisse marquerait toutefois un tournant majeur : ce serait la première décrue hors choc exceptionnel depuis la pandémie de 2020.
La demande aux Etats-Unis, premier consommateur mondial de pétrole, va atteindre le pic en 2025. Puis, elle diminuera à partir de 2026. La demande au Moyen-Orient atteindra en revanche un pic en 2027 avant de baisser en 2028. La baisse sera importante pour l’Arabie saoudite, car le royaume multiple actuellement les efforts pour diminuer la production d’électricité à partir du pétrole. Il va privilégier l’utilisation des énergies renouvelables et du gaz .La Chine, qui occupe la seconde place, devrait suivre en 2028, selon l’AIE.
L’Opep persiste et signe : le pétrole a encore de l’avenir
Sans surprise, ces prévisions sont fermement rejetées par l’Opep, qui continue d’anticiper une croissance continue de la demande. Le secrétaire général de l’organisation, Haitham Al-Ghais,refuse l’idée d’un pic pétrolier, la qualifiant de « théorie fausse », lors de la conférence Énergie Asie en Malaisie.
L’Opep prévoit une hausse de la demande mondiale de 1,3 million de barils par jour en 2025 et en 2026, en contradiction flagrante avec les perspectives prudentes de l’AIE.
Les prix du pétrole ont fortement augmenté depuis le début du conflit entre Israël et l’Iran. Selon l’AIE, cette flambée des prix reste passagère. « L’offre sur le marché est abondante. La demande est bien plus faible que l’offre », a déclaré le directeur exécutif de l’agence, Fatih Birol. Le risque que ces prix élevés persistent reste faible. Cela dit, l’AIE a déclaré être prête à intervenir en cas de rupture d’approvisionnement.
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