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Une nouvelle étude suggère qu’il suffirait de favoriser la production, par les bactéries du microbiote, d’un composé issu de la fermentation des fibres alimentaires pour réduire les manifestations de la maladie d’Alzheimer.
De plus en plus d'études confirment qu'il existe un lien fort entre le microbiote intestinal - cette communauté de micro-organismes bénéfiques vivant dans notre intestin - et la maladie d’Alzheimer.
Des chercheurs européens avaient par exemple montré qu'en transférant des selles de personnes souffrant de la maladie vers l'intestin des rats en bonne santé, il est possible de déclencher l'apparition de symptômes, notamment des perturbations de la mémoire spatiale. Une autre étude que la modification du microbiote de souris modèles de la maladie d'Alzheimer entraîne la modulationmodulation, au niveau des neurones, des plaques amyloïdesplaques amyloïdes et de l'accumulation de protéines tauprotéines tau, des signes caractéristiques de la maladie. Une autre encore que certains déséquilibres du microbiote intestinal sont des marqueurs très précoces de la maladie.
Le saviez-vous ?
Deux types de modifications des neurones sont observés dans le cerveau des malades touchés par la maladie d’Alzheimer :
- le dépôt, entre les neurones, de « plaques amyloïdes », des agrégats composés de protéines bêta-amyloïde ;
- l’accumulation, à l’intérieur des neurones, de protéines Tau sous forme de fibres (on parle de dégénérescence neurofibrillaire).
Aujourd'hui, une équipe de chercheurs de Chicago apporte une nouvelle pierre à l'édifice. Dans une précédente étude, ceux-ci étaient parvenus à démontrer que le microbiote intestinal pouvait atténuer la dégénérescence des astrocytes - des cellules impliquées dans de nombreux troubles neurologiques, notamment la maladie d'Alzheimer - et diminuer le dépôt de plaques amyloïdes. Dans cette nouvelle étude, ils ont cherché à savoir par quelles voies le microbiote pouvait exercer cet effet.
Dans leur article, publié dans le Journal of Clinical Investigation, ils expliquent comment ils sont parvenus à identifier un composé sécrété spécifiquement par les bactériesbactéries du microbiote et qui contribuerait à diminuer certaines manifestations de la maladie d'Alzheimer.
Un composé issu de la fermentation des fibres alimentaires
Les scientifiques ont travaillé avec des souris atteintes de la maladie d'Alzheimer auxquelles ils ont administré des antibiotiquesantibiotiques, un traitement connu pour modifier le microbiomemicrobiome intestinal. Ils ont constaté que les rongeursrongeurs traités présentaient, dans leur sang, une augmentation du taux de « propionate », un métabolitemétabolite issu de la fermentationfermentation des fibres alimentaires par les bactéries du côloncôlon. Ce composé de la famille des acides gras à chaîne courte (AGCCAGCC) est connu pour jouer un rôle crucial en diminuant l'inflammationinflammation cérébrale et l'accumulation de plaques amyloïdes, deux caractéristiques clés de la maladie d'Alzheimer.
Pour prouver que le propionate peut avoir des effets bénéfiques sur le cerveaucerveau des souris Alzheimer, les auteurs les ont abreuvées d'eau additionnée de propionate et démontré que celles qui avaient les taux sanguins de propionate les plus élevés présentaient bien une réduction de l'inflammation et une diminution des plaques amyloïdes, ainsi qu'une baisse du taux d'interleukineinterleukine-17 (IL-17), un messager pro-inflammatoire. De manière surprenante, cet effet était présent chez les mâles, mais pas chez les femelles.
De nouvelles pistes thérapeutiques en perspective
« Nous pensons que les antibiotiques modifiaient la composition du microbiote intestinal et augmentaient spécifiquement la bactérie Akkermansia [une bactérie du microbiote], qui produit du propionate, explique Robert Vassar, l'auteur principal de l'étude. Les souris traitées avec du propionate dans leur eau potable présentaient moins d'astrocytose réactive [altération de la forme et de la fonction des astrocytesastrocytes, des cellules neuronales impliquées dans la maladie d'Alzheimer] et de plaques amyloïdes. Ces résultats suggèrent que l'augmentation des niveaux de propionate, que ce soit par l'alimentation, les probiotiques ou les médicaments, pourrait contribuer à ralentir la progression de la maladie d'Alzheimer. »
Ces résultats sont très prometteurs, mais ils doivent encore être confirmés par des études de plus grande ampleur. Il s'agira pour les chercheurs d'une part de comprendre comment les hormoneshormones sexuelles féminines influencent le microbiote et la réponse aux antibiotiques, d'autre part, d'étudier précisément le rôle de l'IL-17.
Rappelons que la maladie d'Alzheimer est un problème majeur de santé publique. Elle toucherait 900 000 personnes en France. C'est la forme la plus courante de démencedémence. Sa fréquence devrait augmenter avec le vieillissement de la population. Actuellement, aucun traitement n'existe pour la prévenir et la soigner.
Affaire à suivre, donc...