Ursula von der Leyen (UVDL) prenant l’avion pour parcourir 212 km entre Bruxelles et Luxembourg, c’est difficilement défendable d’un point de vue écologique. Un vol court émet environ 150-200 g de CO2 par km et par passager, soit 30-40 kg de CO2 pour ce trajet. En comparaison, un train à grande vitesse (comme le Thalys) émettrait environ 2-3 kg de CO2, soit 10 à 20 fois moins. Le trajet en train prend environ 3 heures, contre 1 heure pour l’avion, mais reste une alternative crédible.

François Bayrou, en tant que Premier ministre et maire de Pau, a aussi suscité la controverse en utilisant un jet privé Falcon 7X pour un aller-retour Paris-Pau le 16 décembre 2024, afin d’assister à un conseil municipal. Ce trajet de 658 km, coûtant environ 12 000 € pour 2 heures de vol et émettant 1,5 tonne de CO2, a été critiqué pour son impact environnemental, surtout en pleine crise à Mayotte et alors qu’il aurait pu prendre un vol commercial ou y participer à distance.

Au même moment, les Zones à Faibles Émissions (ZFE), ont été imposées dans plusieurs métropoles françaises pour réduire la pollution, restreignent la circulation des véhicules les plus polluants ! Tout ceci n’est pas cohérent…

Avec l’urgence climatique et les discours sur la réduction des émissions, ce choix est incohérent, contradictoire, surtout pour une figure publique imposant des politiques vertes violentes. Cela alimente le reproche d’hypocrisie des élites où les actes contredisent les paroles.