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Chronique | Quelle est la vision d’avenir des proprios de la LNH?

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Chaque année, dans les heures précédant le lancement de la série finale de leur ligue, les commissaires de la LNH et de la NBA tiennent une conférence de presse au cours de laquelle ils font le point sur l’état de leur sport. Au cours des derniers jours, le contraste de certaines positions exprimées lors de ces deux rencontres était fascinant.

La NBA est une machine à imprimer des billets verts. Et pas en petites coupures.

Dans cette ligue où les revenus augmentent en flèche, on ne retrouve que 30 équipes (comparativement à 32 dans la LNH). La saison dernière, la valeur moyenne des concessions de la NBA se situait à 4,42 milliards selon Forbes. Et les revenus annuels du circuit s’établissaient à 11,34 milliards.

La saison prochaine marquera par ailleurs le début de l’exécution des nouveaux contrats nationaux de diffusion de la NBA. Ces ententes historiques auxquelles participent ABC/ESPN, NBC/Peacock et Amazon Prime rapporteront, tenez-vous bien, 76 milliards sur une période de 11 ans.

Ça signifie qu’avant d’avoir vendu un seul billet ou une seule casquette, et avant d’avoir conclu le moindre contrat de commandite, les propriétaires de la NBA se partageront une moyenne de 6,9 milliards par saison. C’est plus que les revenus totaux actuels (6,6 milliards) de la LNH.


Dans la NBA, les noms de Seattle et Las Vegas circulent constamment lorsqu’il est question d’une possible expansion.

Seattle a perdu ses SuperSonics en 2008 à cause de son incapacité à trouver du financement pour moderniser son amphithéâtre. Cette situation a toutefois été réglée par la construction du nouveau domicile du Kraken, la 32e équipe de la LNH. Vegas est quant à elle devenue une destination prisée par les grands championnats américains depuis la légalisation tous azimuts des paris sportifs aux États-Unis.

Quand on lui a demandé s’il envisageait de procéder à l’une ou l’autre de ces expansions, le commissaire Adam Silver a livré une réponse lumineuse jeudi dernier.

Un homme parle dans un micro lors d'une conférence de presse de la NBA.

Le commissaire de la NBA Adam Silver lors d'une conférence de presse avant le premier match de la finale.

Photo : Associated Press / Nate Billings

Mes patrons (les propriétaires) vont probablement continuer de me demander d’explorer cette possibilité, a-t-il rétorqué, tout en prenant bien soin d’ajouter que plusieurs propriétaires ne sont pas nécessairement enchantés à l’idée de partager leur formidable tarte de revenus avec de nouveaux partenaires.

Ça dépend de votre perspective quant à l’avenir de la ligue. Quand vous faites une expansion, vous vendez en quelque sorte des parts de la ligue à de nouveaux partenaires. Mais si vous croyez en l’avenir de votre ligue, vous ne voulez pas nécessairement y ajouter de nouveaux partenaires.


La veille du point de presse d’Adam Silver, Gary Bettman et son fidèle lieutenant Bill Daly étaient assis devant un parterre de journalistes à Edmonton.

Les affaires de la LNH vont aussi très bien. Tel que mentionné plus haut, les revenus annuels ont atteint 6,6 milliards l’an dernier. Et les prévisions de croissance sont si enthousiastes que la ligue et l’Association des joueurs ont déjà annoncé que le plafond salarial s’élèvera à 113,5 millions lors de la saison 2027-28. Ce sera une hausse de 29 % par rapport au plafond de 88 millions en vigueur cette saison.

Ce fameux plafond salarial, le plus restrictif parmi les grands championnats nord-américains, fait exploser la valeur des concessions. En moyenne, les équipes de la LNH valent désormais 1,9 milliard.

En proportion, les contrats de diffusion nationaux de la LNH (que se partagent les équipes à parts égales) ne font toutefois pas le poids en comparaison avec ceux de la NBA. La ligue débutera la saison prochaine l’exécution d’un contrat de télé canadien d’une durée de 12 ans dont la valeur est évaluée 7,7 milliards de dollars US (641,6 millions par année). Le contrat de diffusion américain de la LNH, d’une durée de 7 ans, rapporte pour sa part environ 643 millions par an. Or, le marché américain est dix fois plus gros que le marché canadien.

Dans la LNH, il y a plus d’équipes que dans la NBA. Et la tarte de revenus est nettement plus petite. Mais contrairement aux propriétaires de la NBA, qui semblent valoriser la rareté des concessions et vouloir maximiser le rendement de leur poule aux œufs d’or, les proprios de la LNH semblent incapables de résister à l’idée d’ajouter de nouvelles équipes.


Dans la LNH, ce sont les noms d’Atlanta et de Houston qui reviennent constamment dans les rumeurs d’expansion. Et lorsqu’on écoute parler Bettman et Daly, il est clair que la question n’est pas de savoir s’il y aura un élargissement des cadres de la ligue, mais plutôt de déterminer à quel moment il se produira.

Si cette étrange idée d’ajouter finit par se concrétiser, la ligue générant le moins de revenus parmi les quatre grands championnats nord-américains deviendra donc celle qui comptera le plus d’équipes. Cherchez l’erreur.

Bill Daly a expliqué que la LNH a décidé de ne pas déclencher un processus formel d’expansion. Mais il a précisé que le dialogue avec les parties intéressées se poursuit et qu’une proposition sera présentée au bureau de gouverneurs quand les conditions gagnantes seront réunies.

À Atlanta, deux équipes de la LNH, les Flames et les Thrashers, ont déjà été forcées de déménager. Mais ça ne semble pas problématique aux yeux des dirigeants de la ligue. Quant à la candidature de Houston, peut-être avons-nous tous raté les manifestations réclamant la présence d’une deuxième concession de la LNH au Texas.

Les propriétaires des Golden Knights de Vegas ont déboursé 500 millions en 2016 pour obtenir une équipe. Et ceux du Kraken ont dû sortir 650 millions de leurs coffres pour adhérer à la LNH au début des années 2021. Quant à eux, les prochains promoteurs devront probablement avancer 1 milliard pour obtenir leur place.

Ces montants semblent astronomiques. Mais quand on les divise par 32 (dans l’hypothèse d’un droit d’entrée d’un milliard), ça ne représente qu’une compensation de 31,25 millions aux propriétaires des équipes existantes. En échange de ce modeste chèque, rappelons-le, les propriétaires accepteraient de morceler davantage leur tarte de revenus jusqu’à la fin de temps.


Tout cela nous ramène aux propos d’Adam Silver : Si vous croyez en l’avenir de votre ligue, vous ne voulez pas nécessairement y ajouter de nouveaux partenaires, disait-il.La philosophie expansionniste de la LNH nous révèle peut-être exactement comment ses propriétaires envisagent l’avenir. Gary Bettman et ses patrons se rendent peut-être compte que leurs droits de diffusion ne leur rapporteront jamais des pactoles comparables à ceux de la NBA, de la NFL ou de la MLB. Si chaque nouveau milliard obtenu en droits de diffusion leur rapporte 31,25 millions chacun et que ce nouveau milliard est extrêmement difficile à aller chercher, peut-être leur semble-t-il préférable d’accepter un petit chèque d’expansion de temps en temps. D’autant plus que cet argent n’a pas à être partagé avec les joueurs.

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