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Chronique | Les Panthers ont soufflé les Oilers comme un château de cartes

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C’était parti pour être l’une des plus grandes finales des 30 ou 40 dernières années. Puis, inexplicablement, les Oilers d’Edmonton se sont écroulés comme un château de cartes.

Pour la postérité, les statistiques indiqueront que les Panthers de la Floride ont remporté la finale de 2025 en six matchs. Mais disons les choses franchement : les Oilers n’étaient plus dans le coup à compter de la troisième rencontre. Rarement a-t-on assisté à une telle opération d’autosabotage dans la série finale d’un championnat majeur.

Mardi soir, les Panthers ont remporté le sixième et décisif match au compte de 5 à 1. Et ils l’ont fait en suivant exactement le même modus operandi que lors des trois affrontements précédents, c’est-à-dire en attendant tout bonnement que les Oilers commettent des bévues et leur servent des chances de marquer sur un plateau d’argent. Et encore une fois, ils n’ont pas eu à attendre longtemps.

Dès la cinquième minute de jeu, Mattias Ekholm a servi une passe dans les genoux (!) de son partenaire Evan Bouchard pour orchestrer une sortie de zone qui s’annonçait sans histoire. Sam Reinhart a profité de ce revirement pour foncer vers le filet de Stuart Skinner, passer une tasse de café à Ekholm et ouvrir la marque.

Les joueurs des deux équipes ont alors compris qu’ils allaient rejouer dans un film qu’ils connaissaient par cœur. Les Panthers menaient 2-0 quand le premier vingt a pris fin. Ces deux buts portaient le pointage total à 9-0 en faveur des Floridiens, en première période, depuis le troisième match de cette série.

S’il y a une statistique qui résume à quel point le vent a violemment et subitement tourné, c’est bien celle-là.


Les Oilers avaient pourtant l’air d’un véritable tsunami avant d’entreprendre leur deuxième finale de suite face aux Panthers. Ils avaient tour à tour laminé trois des six meilleures défenses de la LNH, soit celles des Kings de Los Angeles, des Golden Knights de Vegas et des Stars de Dallas.

Edmonton affichait par ailleurs une respectable moyenne de 2,81 buts accordés par match avant de recroiser la route des Panthers. Autrefois dépendants de leur attaque foudroyante, les joueurs de Kris Knoblauch avaient visiblement appris à gérer les matchs à bas pointage et à les remporter.

Quand les deux premiers matchs disputés à Edmonton se sont réglés en prolongation, par une victoire de chaque côté, nous étions nombreux à croire que cette série revanche allait se révéler encore plus palpitante que celle de l’an dernier.

Malheureusement, toutes les nouvelles qualités des Oilers ont pris le bord dès qu’ils ont posé les pieds en Floride pour le troisième match, une victoire sans équivoque de 6-1 des Panthers. À compter de ce moment, les Albertains sont devenus très indisciplinés. Il s’agissait d’une fort mauvaise idée compte tenu du fait que leur unité de désavantage numérique affichait alors un taux de succès de 66 %. Et surtout, à compter de ce fameux troisième match, la brigade défensive des Oilers s’est mise à jouer de façon tout simplement gênante.

À peine revenu d’une longue convalescence, le pilier défensif Mattias Ekholm était méconnaissable et multipliait les mauvaises décisions avec la rondelle. Jake Walman, un défenseur marginal de 29 ans, a souvent eu l’air de ce à quoi un défenseur de la Ligue américaine aurait ressemblé dans une compétition aussi relevée. L’ancien du Canadien Brett Kulak a pour sa part détraqué une quantité effroyable de jeux de routine. Et Darnell Nurse, qui touche 9,25 millions de dollars par saison, a procuré beaucoup de munitions à ceux qui le traitent de défenseur le plus surévalué de la LNH.

Dans l’espoir de sauver sa troupe, Kris Knoblauch s’est alors mis à jongler avec ses gardiens et à espérer des performances miraculeuses. Quand vous vous mettez à vous poser des questions du genre Skinner ou Pickard? en pleine finale, ça signifie généralement que femmes et enfants sont déjà à bord des canots de sauvetage et que votre bateau coule.

Le résultat de cette navrante cohue : les cinq buts par match que les Oilers ont accordés en moyenne lors des cinq derniers matchs de la finale. Depuis le début de l’ère moderne (1967), seulement trois autres équipes avaient connu une aussi mauvaise séquence défensive en finale de la Coupe Stanley : les Blues de Saint Louis de 1970, les Blackhawks de Chicago de 1973 et les Rangers de New York de 1979.


Ceci expliquant cela, les Panthers ont encore passé la dernière nuit à festoyer et à boire dans la coupe Stanley. Cela dit, entendons-nous bien, l’effondrement des Oilers ne leur enlève absolument rien, car ils en sont en grande partie responsables. Les Panthers sont d’immenses champions.

Tous les joueurs et membres du personnel des Panthers, souriants, posent sur la glace autour de la coupe Stanley pour une photo d'équipe devant une foule en liesse.

Les Panthers de la Floride ont remporté une deuxième Coupe Stanley.

Photo : Getty Images / Bruce Bennett

Il y a trois ans, le directeur général Bill Zito a secoué son organisation en concluant avec les Flames de Calgary un échange qui lui a permis de mettre la main sur Matthew Tkachuk. Depuis cet électrochoc, les Panthers ont participé à trois finales d'affilée et viennent de gagner deux championnats de suite.

Dans un contexte de plafond salarial, il s’agit d’une performance de gestion absolument époustouflante.

Cette année, Zito a encore trouvé le moyen de rehausser considérablement la qualité de sa formation en faisant l’acquisition du défenseur Seth Jones (de Chicago) et de l’ex-capitaine des BruinsBrad Marchand, à la date limite des échanges.

Jones a été le défenseur le plus utilisé par les Panthers en séries, tandis que Marchand a inscrit 10 buts (dont 3 gagnants) et 10 passes en plus de maintenir un impeccable bilan défensif de +17. Sans ces acquisitions, il n’y aurait probablement pas eu de deuxième Coupe Stanley.


Étant donné la longueur et la rigueur des calendriers de la LNH, les joueurs et les entraîneurs des Panthers viennent par ailleurs d’accomplir un exploit titanesque.

Il faut être extrêmement talentueux, résiliant, fort mentalement et ne pas craindre de jouer blessé pour participer à deux finales de suite à notre époque. Imaginez trois!

Parlant de talent, de résilience et de force mentale : au cours des deux derniers tournois éliminatoires, Sergei Bobrovsky a été le gardien partant des Panthers lors des 47 matchs qu’ils ont disputés. Et il a stoppé 1093 des 1201 rondelles tirées en sa direction (,910). Montrez-moi un bon gardien et je vous montrerai un excellent entraîneur, dit l’adage.

Depuis quelques années, de plus en plus d’observateurs soutiennent que parce que cette position est plus imprévisible que par le passé, il est désormais improductif de dépenser beaucoup d’argent pour s’offrir un véritable gardien numéro un. Mais mine de rien, quatre des six dernières coupes ont été remportées par les deux gardiens les mieux payés de la profession : Andrei Vasilevskyi (9,5 millions) et Bobrovsky (10 millions).

Toujours sur le thème du talent, de la résilience et de la force mentale : les Panthers passeront à l’histoire pour avoir marqué le plus grand nombre de buts jamais enregistrés sur les patinoires adverses (61) durant leur périple éliminatoire. Leur moyenne de 4,69 buts par match disputé à l’étranger constitue aussi un record, tandis que leur fiche de 10-3 sur la route a égalé un autre record de la LNH.

Dans ces circonstances, il était tout à fait normal que Sam Bennett, qui a inscrit 15 buts en séries, dont 13 à l’étranger, un autre record, reçoive le trophée Conn-Smythe mardi soir avant de soulever la coupe Stanley.

Cette équipe était vraiment exceptionnelle.

Puissent les joueurs et dirigeants des Panthers profiter à fond de leur défilé et des célébrations. Car dès le lendemain, les affaires reprendront et Bill Zito devra commencer à planifier le démantèlement partiel de sa formation et les pertes de quelques joueurs importants, dont Sam Bennett.

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