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Une note interne de 136 pages, baptisée « Congrès 25-032 », a récemment fuité, révélant une restructuration radicale du Département d’État (DoS) américain. Ayant circulé au sein des commissions parlementaires du Capitole au début du mois de mai, ce mémo annonce la suppression ou la consolidation de nombreux programmes. Ce document prévoirait la suppression de nombreux programmes et bureaux, une refonte de l’USAID, ainsi que des coupes budgétaires sans l’approbation du Congrès. L’opacité entourant ce mémo suscite l’inquiétude des législateurs, qui affirment ne pas avoir été informés. Les législateurs craignent une réorganisation opaque du Département d’État, entraînant la fin du soft power US au profit du contrôle autoritaire de l’administration Trump.

Une note annonçant et décrivant une restructuration profonde du Département d’Etat (DoS) a été divulguée par les médias. Ayant circulé au sein des commissions parlementaires du Capitole au début du mois de mai, ce mémo annonce la suppression ou la consolidation de nombreux programmes. Les législateurs de haut rang ont déclaré n’avoir jamais vu ou entendu parler de cette note sensible qui redéfinit la diplomatie américaine.L’ambiguïté du document, ses renvois flous et ses fusions de missions accentuent une impression de brouillard volontaire, y compris pour les initiés.
Une structure recentrée sur le commandement et le contrôle
Un memo interne comptant 136 pages qui redéfinit la nature et les services du Département d’Etat a été divulgué récemment. Baptisé la note du Congrès 25-032, il prévoit une restructuration profonde du corps diplomatique américain.
D’ici au 1er juillet, plus de 3 400 postes seront supprimés ou réaffectés. Plusieurs bureaux historiques disparaîtront, notamment ceux dédiés aux droits des femmes, à la stabilisation des conflits ou à la diplomatie publique.
Il ne s’agit pas d’une consolidation technique, mais une élimination nette de fonctions entières. Le Programme des orateurs, outil clé des échanges culturels, sera abandonné, le Bureau de la justice pénale mondiale, chargé de promouvoir l’État de droit à l’international, également.
L’USAID, pilier de l’aide au développement, sera vidée de son indépendance et sera intégrée au Département d’Etat. Elle deviendra un Sous-Secrétaire à l’aide extérieure et aux affaires humanitaires.
À la place des anciennes missions diplomatiques émergent de nouveaux bureaux orientés vers la surveillance, le contrôle migratoire, la cybersécurité et la lutte contre les « menaces émergentes ». Les structures mises en place sont conçues pour être directement sous le contrôle politique. De puissants sous-secrétaires concentreront désormais les compétences auparavant fragmentées, notamment en matière de lutte contre le terrorisme, de politique militaire et d’assistance extérieure.
Selon ce mémo, des changements budgétaires seront aussi prévus sans demander l’approbation du Congrès, incluant :
- Augmentations : +744 millions de dollars pour la technologie diplomatique, +358 millions pour le personnel et la formation, +54 millions pour les opérations de gestion
- Coupes : Réductions dans les affaires consulaires, le Foreign Service Institute, la diplomatie publique et les programmes de justice mondiale
Une réforme opaque et non connue des législateurs

Cette note sensible a déjà circulé au sein des commissions parlementaires du Capitale au début du mois de mai. Elle a été aussi révélée par différents médias comme Politico et The Wire.
La note, pourtant structurante, n’a fait l’objet d’aucune audition au Congrès. Aucun processus de consultation publique n’a été mis en place. Des parlementaires eux-mêmes n’ont pas été informés.
Même la représentante démocrate du Connecticut Rosa DeLauro n’est pas au courant de son existence. Or, en tant que membre influente de la commission des crédits de la Chambre, elle est censée recevoir une copie de ce mémo qui aura un impact budgétaire important.
Le sénateur républicain du Dakota du Nord Kevin Cramer, le sénateur démocrate du Nouveau-Mexique Ben Ray Lujan et le sénateur démocrate du Connecticut Chris Murphy qui jouent des rôles majeurs au niveau des relations extérieures n’ont pas vu la note. Il en est de même en ce qui concerne le président de la commission judiciaire Jim Jordan et du président de la commission des crédits, Tom Cole.
Seul le représentant Brian Mast (R-FL), président de la commission des affaires étrangères, confirme avoir vu le document et discuté avec le secrétaire d’État Marco Rubio. Il qualifie les changements de « difficiles à interpréter » et nécessaires, tout en notant que des modifications sont encore en cours.
La fuite de la note « Congrès 25-032 » expose une restructuration ambitieuse et controversée du Département d’État avec des ajustements budgétaires sans aval du Congrès. L’absence de transparence, dénoncée par de nombreux législateurs, alimente déjà le débat sur l’avenir de la diplomatie américaine. Si ces changements visent à renforcer la sécurité et la cybersécurité, ils risquent de redéfinir profondément la mission du DoS, suscitant des inquiétudes quant à une bureaucratie recentrée sur le contrôle et la surveillance.
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