Paris – 8 Mai 2024 –

De 1990 à 2021, l’étude des tendances mondiales du VIH/SIDA révèle une évolution complexe.L’analyse du contexte global met en lumière les variations de l’incidence, avec des pics en Afrique australe, où le lesotho se démarque. On observe également une baisse significative de l’incidence globale. Les experts fournissent une perspective éclairée sur les dynamiques changeantes, explorant les données avec rigueur et précisions, tout en ouvrant la voie à des connaissances plus exhaustives.

Un regard neuf sur l’évolution de l’incidence, de la mortalité et des facteurs de risque du VIH/SIDA à travers le monde.

Incidence du VIH/SIDA : Un Panorama Mondial (1990-2021)

L’incidence du VIH/SIDA,mesurée par le taux d’incidence standardisé selon l’âge (TISA),présente des variations considérables à l’échelle mondiale. En 2021, le Lesotho affichait le TISA le plus élevé, atteignant 818,4 cas pour 100 000 habitants, suivi par le mozambique et la Guinée équatoriale. En termes de chiffres absolus, l’Afrique du Sud enregistrait le plus grand nombre de cas en 2021, avec 233 500 cas (intervalle d’incertitude (UI) de 95 % : 168 200 à 305 900), suivie par le Mozambique et le nigeria.

Globalement,l’incidence du VIH/SIDA a diminué de 18,10 % (UI de 95 % : -27,10 à -7,25) entre 1990 et 2021,passant de 2 008 900 (UI de 95 % : 1 843 300 à 2 181 300) à 1 645 300 (UI de 95 % : 1 484 700 à 1 822 400). Le Burundi a enregistré la réduction la plus significative, avec une baisse de -97,86 % (UI de 95 % : -99,08 à -90,98 %).

Sur la même période, le TISA a diminué en moyenne de -2,56 % par an (intervalle de confiance (IC) de 95 % : -2,94 à -2,17 %), passant de 36,5 (UI de 95 % : 33,5 à 39,8) pour 100 000 habitants en 1990 à 20,8 (UI de 95 % : 18,8 à 23,0) pour 100 000 habitants en 2

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