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Longtemps réservé à un usage médical contrôlé, ce colorant aux multiples propriétés revient sur le devant de la scène. Célébrités et biohackers en font aujourd’hui la promotion… Mais que vaut vraiment ce produit aux allures de potion magique ?
Du modafinil au ritalin, en passant par l'ivermectine, les « smart drugs » détournées de leur usage médical, promettent des effets presque miraculeux. Parmi ces substances, une moléculemolécule bleue qui colore la langue revient sur le devant de la scène, portée par certaines célébrités et influenceurs : le bleu de méthylène. Mais que dit la science sur cette tendance bien-être ?
Une tendance qui voit la vie en bleu
Et si un liquideliquide bleu électrique pouvait boosterbooster les fonctions cognitives, prolonger la jeunesse ou même aider à lutter contre la Covid-19 ? C'est ce que suggèrent, plus ou moins explicitement, plusieurs figures publiques. L'acteur Mel Gibson a mentionné le bleu de méthylènebleu de méthylène dans un podcast, évoquant des proches qui auraient « guéri leur cancer de stade 4 » avec un cocktail contenant cette substance. Et une vidéo de Robert F. Kennedy Jr., le montrant verser un liquide bleu dans son verre, a renforcé le mystère.
Une molécule ancienne aux usages médicaux encadrés
Mis au point à la fin du XIXe siècle pour l'industrie textile, le bleu de méthylène a ensuite été adopté par la médecine, notamment pour traiter la méthémoglobinémie, un trouble sanguin rare. Il est aussi utilisé en chirurgie comme marqueur visuel pour repérer des zones en particulier. Ces usages reconnus et validés par la FDA sont bien différents des promesses miracles diffusées sur TikTokTikTok ou X.
“Concernant ses prétendus bienfaits cognitifs ou anti-âge, les preuves scientifiques font cruellement défaut”
Concernant ses prétendus bienfaits cognitifs ou anti-âge, les preuves scientifiques font cruellement défaut. « Il n'existe pas de données solidessolides sur l'efficacité du bleu de méthylène pour des fonctions cognitives », rappelle Jamie Alan, pharmacologue à l'Université d'État du Michigan dans Everyday Health. Des études se sont intéressées à son effet sur la psychose maniaco-dépressive et la dépression, mais d'autres recherches plus approfondies sont nécessaires pour confirmer son intérêt dans ce type de pathologies.
Un remède risqué pour des bienfaits incertains
En revanche, les risques sont, eux, bien documentés. Outre des effets anodins comme l'urine bleue ou des nausées, le bleu de méthylène peut provoquer des réactions graves. En particulier chez les personnes sous antidépresseurs ISRSISRS, il peut déclencher un syndromesyndrome sérotoninergique, potentiellement mortel, rappelle la FDA (Food and Drug AdministrationFood and Drug Administration).
Et même chez les personnes en bonne santé, l’automédication reste dangereuse. Pour le chimiste Joe Schwarcz, auteur de Quack Quack: The Threat of Pseudoscience, l'effet de mode autour de ce produit est symptomatique d'une mauvaise interprétation de données scientifiques. « Ils lisent les études, mais les comprennent mal. Ils prennent deux plus deux et obtiennent cinq », ironise-t-il.
Derrière cette tendance virale se cache un vrai risque : celui de prendre des substances présentées comme miraculeuses sans avis médical. Face à un manque de preuves scientifiques solides, la prudence reste de mise.