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Une étude récente secoue les certitudes : et si les réseaux sociaux jouaient un rôle bien plus lourd qu’on ne l’imagine dans la montée de la dépression chez les jeunes ?
Chaque génération a ses défis. Pour celle qui grandit aujourd'hui, l'un des plus dangereux pourrait bien tenir dans la poche. Les réseaux sociaux, omniprésents, pourraient jouer un rôle bien plus important qu'on ne le pense dans le mal-être des plus jeunes.
La question agite les chercheurs depuis des années : les réseaux rendent-ils vraiment nos enfants plus vulnérables psychologiquement ? Selon les résultats d'une étude d'envergure menée récemment aux États-Unis, publiée en mai dans la revue Jama Network, la réponse est oui.
Réseaux sociaux et dépression : qui précède qui ?
Pour essayer de comprendre ce lien, une équipe de chercheurs californiens a suivi près de 12 000 enfants, âgés de 9 à 13 ans. L'objectif, déterminer dans quel sens le lien entre réseaux sociauxréseaux sociaux et dépression s'établit. Est-ce le mal-être qui pousse les enfants vers les écrans ou, au contraire, l'usage des réseaux sociaux qui favorise l'apparition de symptômes dépressifs ?
L’Europe est traversée par une épidémie silencieuse, qui touche d’abord les plus jeunes. Troubles de l'attention, de l’alimentation, du sommeil, dépression, risque suicidaire : l’addiction massive à TikTok met en danger toute une génération.
L’application est supposée interdite… pic.twitter.com/3FnVFaIXPH
Et le résultat est sans appel : plus les jeunes utilisent les réseaux sociaux, plus leurs signes de dépression augmentent avec le temps. À l'inverse, ceux qui sont déjà en souffrance ne semblent pas utiliser davantage ces plateformes. Ce serait donc bien l'exposition prolongée au numériquenumérique qui, dans de nombreux cas, précède la dégradation du bien-être.
Mais qu'est-ce qui, concrètement, rend ces usages problématiques ?
Pressions invisibles mais risques bien réels
L'étude ne permet pas de tout expliquer seule, mais les mêmes chercheurs ont publié une seconde étude en parallèle dans The Lancet, basée sur le même groupe de jeunes. Le cyberharcèlement, en particulier, apparaît comme un facteur de risque majeur : les victimes de cyberharcèlement, âgées d'environ 11 ans, étaient deux fois plus susceptibles d'avoir des pensées suicidaires ou de faire une tentative plus tard. Ils étaient aussi nettement plus enclins à consommer des substances comme le cannabis, la nicotine ou l'alcoolalcool.
À cela s'ajoutent comparaison sociale permanente, sommeil perturbé, surstimulation émotionnelle... À cet âge où l'estime de soi se construit, chaque interaction peut pousser au mal-être.
Face à ces constats, les auteurs insistent sur l'urgence de renforcer la préventionprévention autour de l'usage des réseaux sociaux, en s'adressant autant aux jeunes qu'à leurs parents.