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Donald Trump et Vladimir Poutine se sont parlés ce jour, deux heures durant. Même si l’on peut imaginer que les deux hommes ont parlé d’autres sujets, en particulier du Proche-Orient et de l’Iran, ils n’ont communiqué qu’à propos de la Guerre d’Ukraine. Chacun dans un style propre. La comparaison entre les deux communications permet de comprendre (1) que Vladimir Poutine a obtenu un de ses objectifs, la reprise du « processus d’Istanbul » arrêté en mars 2022; (2) qu’avec son style déconcertant Donald Trump semble emmener les Britanniques et les Européens de l’UE, eux aussi, vers lanégociation.
Donald Trump Truth Social 05.19.25 01:33 PM EST pic.twitter.com/Vopn40AXrv
— Commentary Donald J. Trump Posts From Truth Social (@TrumpDailyPosts) May 19, 2025
Donald Trump a posté sur les réseaux sociaux le message suivant (traduction Google-images):

Poutine aussi laconique que Trump est bavard
Exubérant message de Donald Trump ! On lui comparera la prudence de celui de Vladimir Poutine, plus respectueux des usages de la diplomatie pratiquée depuis les traités de Westphalie de 1648:
La Russie est prête à travailler avec l’Ukraine sur un mémorandum relatif à un futur accord de paix qui pourrait inclure des questions relatives au cessez-le-feu et les principes du règlement du conflit, a déclaré le président russe Vladimir Poutine.
« La Russie est prête et continuera à travailler avec la partie ukrainienne sur un mémorandum relatif à un éventuel futur traité de paix définissant un certain nombre de positions, telles que, par exemple, les principes de règlement, le calendrier de signature d’un éventuel accord de paix, etc., y compris un éventuel cessez-le-feu pour une certaine période si des accords pertinents sont conclus », a-t-il déclaré aux journalistes après un entretien téléphonique avec le président américain Donald Trump.
Au fond les deux hommes disent la même chose: loin d’avoir représenté une rupture, la brièveté des discussions d’Istanbul pourrait signifier – comme le souhaitait la Russie – que les négociations interrompues en mars 2022 reprennent, laborieusement, mais réellement, parce que l’actuel président américain y pousse – alors que son prédécesseur s’y opposait.

Leçons des derniers jours
+ Vladimir Zelensky est entraîné malgré lui dans un processus de négociation.
+ Emmanuel Macron a perdu son pari d’entraîner l’Union Européenne, ou du moins une masse critique au sein de celle-ci, dans une confrontation avec la Russie .
+ Le chancelier Merz, selon le bon vieux jeu de bascule allemand, a lâché la France pour les Etats-Unis. Pour que cela ne se voie pas trop, il a proposé d’associer Giorgia Meloni – que Donald Trump écoute – aux discussions.
+ Donald Trump, non sans peine, semble prendre la main et emmener les Européens dans un jeu commun transatlantique.
+ Vladimir Poutine répète, imperturbablement, les mêmes lignes directrices de la position russe.
+ L’offre de Léon XIV, dont nous avions parlé, d’accueillir les négociations de paix, a été prise au sérieux. Donald Trump l’encourage. Je ne pense pas que Vladimir Poutine puisse l’accepter – son opinion publique, orthodoxe, reste méfiante vis-à-vis de l’Eglise catholique; mais Alexandre N. nous explique ce jour tous les inconvénients, du point de vue russe, de la médiation turque.