NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Les plastiques et la production de paracétamol sont deux grandes sources de pollution. Et si une solution durable consistait à utiliser les déchets plastiques pour produire l’antalgique le plus consommé au monde ?
Le paracétamol est l'un des médicaments les plus consommés au monde. D'après l'ANSM, l'Agence nationale de sécurité du médicament, plus de 500 millions de boîtes de paracétamol sont vendues chaque année en France. Or celui-ci est fabriqué à partir de ressources fossilesfossiles, comme du pétrole brut, et des milliers de tonnes de combustiblescombustibles fossiles sont utilisées chaque année pour alimenter les usines.
Le polyéthylènepolyéthylène téréphtalate (PET) est, quant à lui, un plastiqueplastique utilisé pour les bouteilles d'eau ou les emballages alimentaires. Chaque année, la pollution plastique - dont fait partie le PET - représente plus de 350 millions de tonnes de déchets qui finissent en décharge ou polluent les océans.
Une solution durable à deux problèmes environnementaux
Une découverte récente présentée dans une étude publiée dans Nature Chemistry pourrait bien apporter une solution durable à ces deux problèmes environnementaux. Une équipe de scientifiques du Wallace Lab de l'Université d'Édimbourg a constaté qu'une bactérie génétiquement reprogrammée pouvait transformer le PET en un ingrédient actif du paracétamol. La fabrication du paracétamol pourrait donc bien être en pleine révolution pour devenir plus durable.
En utilisant des méthodes chimiques durables, l'équipe a converti le PET en un autre matériaumatériau, l'acideacide téréphtalique. Puis, en incubant la moléculemolécule modifiée de PET avec une souche inoffensive et génétiquement reprogrammée de la bactérie E. ColiE. Coli, ils ont réussi à produire l'antalgique. La conversion des déchetsdéchets PET en paracétamol dure moins de 24 heures avec un processus de fermentation, affiche un rendement allant jusqu'à 92 % et n'engendre pratiquement aucune émissionémission carbonecarbone.
Du plastique transformé pour traiter des maladies
« Ce travail démontre que le plastique PET n'est pas seulement un déchet : il peut être transformé par des micro-organismesmicro-organismes en de nouveaux produits précieux, notamment ceux susceptibles de traiter des maladies », témoigne le professeur Stephen Wallace, auteur principal de l'étude.
Si des développements supplémentaires sont nécessaires pour produire du paracétamol de cette manière à des niveaux commerciaux, l'étude indique que, prochainement, les résultats pourraient avoir une applicationapplication pratique.
Une telle découverte est le signe que la chimiechimie traditionnelle et l'ingénierie biologique peuvent permettre de créer des usines microbiennes vivantes capables de produire des produits chimiques durables tout en réduisant les déchets, les émissions de gaz à effet de serregaz à effet de serre et la dépendance aux combustibles fossiles.