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Il fut un temps où on s’adressait à un médecin pour demander des conseils de santé, ce temps est révolu. Désormais, une nouvelle ère vient de naître, celle des « carefluencers », figures publiques qui, volontairement ou non, orientent des millions de personnes vers des choix de santé, parfois risqués. Ces derniers prodiguent parfois de dangereux « conseils santé » qui pullulent les réseaux sociaux. Certains d’entre eux vont même jusqu’à recommander l’usage de médicaments hors AMM ou à suggérer des solutions alternatives aux traitements médicaux de leurs abonnés. En d’autres termes, ils façonnent les tendances et les opinions en matière de santé.En effet, selon une enquête Healthline/YouGov, les Américains se tournent de plus en plus vers les influenceurs pour des conseils » santé et bien-être », ce qui constitue une véritable menace dans le domaine médical, selon l’enquête.

Selon une nouvelle enquête Healthline/YouGov, les Américains commencent à faire de plus en plus confiance aux Carefluenceurs. Ces ont les influenceurs qui publient des conseils de santé et de bien-être sur les réseaux sociaux.Le PDG de Tesla, Elon Musk, a vanté l’utilisation de la kétamine. Tandis que Musk affirme avoir utilisé ce puissant anesthésiant « sur ordonnance » et de manière espacée, le New York Times l’accuse d’en minimiser la consommation. Le principal intéressé nie en bloc : « Je ne prends PAS de drogues ». Mais au-delà de ce bras de fer médiatique, une problématique bien plus vaste se dessine : la transformation des célébrités en figures d’autorité médicale, dans un monde où la science cède parfois la place au sensationnalisme.
Quand les célébrités deviennent des « carefluencers »
L’époque actuelle est marquée par une confusion croissante entre expertise médicale et influence médiatique. Aux USA, Elon Musk, Gwyneth Paltrow ou Naomi Campbell façonnent les comportements en matière de bien-être – souvent sans aucune formation clinique. L’ère des carefluencers est née : ces figures publiques qui, volontairement ou non, orientent des millions de personnes vers des choix de santé, parfois risqués.Ces Carefluenceurs possèdent une forte influence et une force de persuasion incroyable. Mais la plupart d’entre eux ne possèdent aucune qualification sur le plan médical. Ils ont tendance à faire des recommandations et à prodiguer des conseils sans fondement clinique et sans aucune preuve scientifique à l’appui.
Derrière un message viral, c’est tout un marché de l’automédication, de la médecine alternative ou des usages hors autorisation (hors AMM) qui s’accélère. Une récente enquête Healthline/YouGov révèle que de plus en plus d’Américains – toutes générations confondues – se tournent vers les réseaux sociaux pour obtenir des informations de santé, au détriment des soins préventifs et de la médecine fondée sur des preuves.
Le magnat de la technologie Elon Musk et le biohacker et spécialiste de la longévité Bryan Johnson ont par exemple vanté les mérites du kétamine en tant que solution contre la dépression. Via une simple publication sur leurs plateformes de réseaux sociaux, ils peuvent convaincre de nombreuses personnes à tester ce produit. Pourtant, la réalité médicale réfute leur déclaration.
Concernant la kétamine, la confusion est particulièrement dangereuse. Oui, ce médicament a montré des résultats prometteurs dans le traitement des dépressions résistantes, mais uniquement dans des protocoles rigoureusement encadrés : posologie précise, suivi clinique, intégration thérapeutique. Ce que Musk décrit correspond à cette approche – en théorie.
Mais la médiatisation de ce traitement peut inciter à des usages non supervisés, aux risques bien réels : addiction, troubles cognitifs, lésions urinaires, voire épisodes psychotiques. En glorifiant l’effet positif sans souligner les dangers, des figures médiatiques contribuent, consciemment ou non, à la banalisation de pratiques médicales risquées.
La lutte contre les dangers des influenceurs
L’influence des Carefluenceurs a généré un changement néfaste sur les opinions des gens concernant la science et la médecine. Ces derniers commencent à comparer les médecins aux chauffeurs Uber et ils pensent pouvoir les commander ou même faire pression sur eux. Il est tout à fait possible qu’une personne demande à son médecin traitant de lui prescrire de l’Adderall pour booster sa concentration ou de la kétamine pour soigner son état dépressif. Le refus est peu toléré surtout si la requête est faite par une célébrité ou un VIP. Les conséquences ? Automédication, erreurs de diagnostic, échecs de traitement. Le capital social des influenceurs devient plus puissant que l’expertise scientifique.On peut s’attendre à une grande « épidémie d’abus de prescriptions ».
Selon l’enquête,pour endiguer cette dérive des Carefluenceurs , plusieurs leviers doivent être activés. Entre autres, la contribution des plateformes de médias sociaux est indispensable, les plateformes doivent signaler les conseils médicaux non qualifiés, à l’image des avertissements appliqués aux contenus financiers.
Les régulateurs comme le Federal Trade Commission ont aussi un rôle à jouer. Ils devraient demander aux influenceurs de prouver leurs qualifications avant de proposer des conseils de santé, sous peine de sanctions.
Il faut également demander aux patients de vérifier les sources avant de suivre les recommandations d’une célébrité ou d’un influenceur concernant les soins de santé.Les internautes doivent apprendre à se poser la bonne question : « Est-ce que je suivrais un conseil financier de cette personne ? Alors pourquoi médical ? ».
En conclusion, les célébrités peuvent parler de leur santé. Mais lorsqu’elles deviennent des figures de prescription, la ligne est franchie. Contrairement à une tendance vestimentaire, un conseil médical malavisé peut coûter des vies.
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