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Cancer - Souffrances - Euthanasie

1 month_ago 18

         

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Mon témoignage.

2005, il y a vingt ans. On me diagnostique un cancer du sein de niveau trois, le plus élevé m'avaient dit les médecins.

Lors de l'opération, un cancérologue présent regarde au microscope les cellules cancéreuses : agressives, se multiplient très vite. Le type de cancer que j'avais m’offrait très peu de chance que je m'en sortir.
Des traitements s'imposaient : chimiothérapie, radiothérapie.

Le protocole dont j'ai bénéficié ne pouvait pas convenir à une personne âgée parce qu'il était trop lourd. En effet, déjà très fatiguée avant le diagnostic du cancer, la chimiothérapie m'a anéanti. Je ne pouvais plus marcher, ni prendre de douche, je manquais de force pour parler et respirer, parfois j'avais du mal à garder les yeux ouverts... Mes déplacements pour les traitements se faisaient en fauteuil roulant et pendant un certain après, jusqu'à ce que je puisse à nouveau me servir convenablement de mes jambes. J'ai appris à remarcher le long d'un mur, mètre par mètre, tout en vacillant sur mes jambes par manque de force musculaire.

J'ai reçu six chimiothérapie toutes les trois semaines. La toute première injection m'a causé un état similaire à un état d'ébriété il me semble, mais cela a empiré à partir de la deuxième. Je perdais de plus en plus de force si bien que j'ai voulu refuser la troisième, car pour moi c'était de l'acharnement thérapeutique tant c'était insurmontable à supporter physiquement et intérieurement. Je n'en pouvais plus. J'ai fait peur à mon chimiothérapeute ce jour-là. De le voir inquiet me rendait encore plus inquiète. J'étais tellement faible, j'étais tellement mal intérieurement. L'effet de la chimiothérapie était extrêmement difficile dans mon corps qui m’échappait. C'était une sensation étrange, inconnue, insupportable, et le tout à un niveau extrême. Je voulais en finir, vraiment, laisser le cancer gagner, tant pis. Pourtant d'un caractère et d'une personnalité vifs et volontaires, là je n'étais plus maître de moi-même. Bien que l'euthanasie ne fasse pas partie de mes convictions grâce à ma foi, je voulais bien mourir à ce moment-là, je n'en pouvais vraiment plus, c'était trop dur.

Mais quelque chose s'est passé.

Convertie par Dieu le Père en 2001, j'avais déjà une certaine intimité avec le Sainte Trinité et la Vierge Marie, bien qu'à l'époque je ne connaissais pas grand-chose à la religion catholique ni à la foi.

Ceci dit, oui, quelque chose donc s'est passé. Sans l'avoir appris ni lu quelque part, Jésus m'a invité à Lui offrir tout ce que je vivais intérieurement et physiquement. Comme je l'ai déjà expliqué, j'étais très diminuée physiquement, et parfois je n'avais pas la force de prier même silencieusement. Même la pensée d'une intention de prière m'était difficile. Alors je disais simplement à Jésus : "prenez tout".

Grâce à ce cancer et à ce que Jésus m'a invité à faire, j'ai découvert le "don de soi", ce que je ne connaissais pas, et je n'en avais pas entendu parler non plus. C'est seulement plusieurs années plus tard que je l'ai appris par des lectures pieuses.

Ô que j'ai offert Seigneur Jésus, grâce à vous. Rien n'a été perdu, tout a été offert, tout était vie.

Mes souffrances ne sont donc pas restées vaines mais sont devenues vie. Peu importe si je ne pouvais pas formuler mon offrande par une intention de prière particulière, et de toute façon je n'en n'avais pas la force, mais Jésus savait mieux que moi pourquoi Il voulait s'en servir. J'ai toujours foi en Lui.

J'ai donc repris confiance car l'espérance m'aidait à traverser les très grandes difficultés quotidiennes, nuits et jours. Dieu me portait dans l'espérance de mon offrande. Cela m'a également permis de trouver la force intérieure nécessaire pour subir jusqu'à la sixième chimiothérapie. Je ne souhaite à personne de vivre cela parce que c'est extrêmement difficile, et je trouve que les mots ne sont pas assez justes pour l'expliquer, peut-être n'existent-ils pas tout simplement.

Il y avait aussi les souffrances et inquiétudes de mon époux et de mes filles. Je ne voulais pas les voir souffrir. Un soir, alors que j'aurai dû subir une transfusion sanguine à cause de mon bilan sanguin catastrophique, je suis allée me coucher en montant les escaliers à quatre pattes. Je ne voulais pas le faire voir à mes proches. Mon mari m'a avoué plusieurs années plus-tard qu'il savait. Je n'étais vraiment pas bien ce soir-là. Je me suis couché, j'ai fermé les yeux en me disant que je les ouvrirais peut-être plus.

Depuis mon cancer mon corps est toujours fatigué. Le matin est devenu plus difficile car je ne peux me lever que lorsqu'il le peut. Dès que je fais quelque chose je dois me reposer afin de pouvoir faire autre chose ensuite. C'est mon quotidien. C'est l'école notamment de la patience. Si je dois sortir je dois m'organiser à ne pas trop me fatiguer avant. Je sors donc très peu, mon domicile est mon monastère, où mon salon est ma cellule puisqu'il est mon coin prière. Dans ce logement, dans le silence, retirée du monde, je suis dans la lumière. Je vis ! Depuis ce petit espace qui est devenu mon lieu de vie quotidien, mon offrande va jusqu'aux extrémités de la terre, l'espace est grand. Je ne suis pas confinée puisque je dépasse toutes les frontières de cette terre et je vais aussi jusqu'au Ciel.

Depuis mon cancer, notamment pendant les moments très bas, je ne me fixe pas sur mes souffrances, je ne les écoute pas, je ne me languis pas, je ne reste pas dans leurs ténèbres. Bien au contraire, je réponds encore aujourd'hui à l'invitation de Jésus d'offrir toutes mes souffrances, petites ou grandes.

Je respecte toutes personnes souffrantes, je compatis à ce qu'elles vivent, je prie pour elles, et je voudrais leur dire qu'il est possible de vivre dans l'espérance et dans la joie lorsqu'on souffre. Ma vie en est un exemple parmi d'autres.

Les ténèbres qui nous offrent l'euthanasie sont ténèbres et le restent. L'espérance que nous offrent nos souffrances sont vie. Cela nous porte. C'est une très grande différence.

Lorsque l'on offre nos souffrances à Dieu, Il nous soulage un peu. C'est vrai !

Il y a quelques années, une amie, une dame âgée, que je connaissais très bien depuis petite, était également atteinte d'un cancer du sein. Un jour je lui téléphone pour prendre de ses nouvelles, et elle m'avoue être déjà fatiguée, et qu'elle allait subir bientôt une autre chimiothérapie. Nous terminons notre conversation et je prie immédiatement Jésus pour Lui dire que je voulais bien ressentir un peu de chimiothérapie à la place de mon amie afin qu'elle ait moins de difficultés à la supporter. Je laisse passer quelques semaines et je rappelle mon amie. Je lui demande comment elle va et comment s'est passé sa dernière séance de traitement. Elle m'avoue avoir eu moins de difficultés cette fois ci et qu'elle ne comprenait pas pourquoi. Cela répondait à la grâce que Jésus m'avait faite, celle de ressentir en moi un peu de chimiothérapie afin de soulager mon amie. Ayant moi-même subit ce traitement, j'ai reconnu en moi ses effets. Jésus nous avait accordé cette grande grâce, à mon amie d'être soulagée et moins fatiguée donc, et moi de faire don de ma personne. J'avais fait part de cela à mon amie en lui disant que Dieu est bon...

Jésus, source de vie. Comment ne pas le dire ? Il me fait participer à la source de vie qu'Il est, et, me fait vivre dans la communion des saints, dans l’Église, dans le monde, et tout cela au nom de l'amour, de la charité, de la compassion, de l'empathie, de l'amour fraternel, du partage...

Le monde qui ne connaît pas Jésus favorise les ténèbres. Malheureusement, lorsque nous quittons cette terre, nous portons avec nous tous nos bagages : nos péchés. Le 5ème commandement "Ne pas tuer", si nous ne le respectons pas, peut être une des conséquences pour la mise en cause de notre salut. La Vierge Marie à Fatima a fait voir aux enfants l'Enfer éternel. De nombreuses Saintes ont vu l'Enfer, de nombreux sermons des pères de l’Église comme de Saints nous avertissent de l'Enfer, et qu'il est une des possibilités pour notre éternité. Je n'en veux pas, et je vais vivre auprès de Dieu pour l'éternité. J'ai foi en Lui et en sa miséricorde, Il m'aime et je L'aime.

Mon amour pour Dieu est bien plus fort que cette crainte de l'Enfer. Dieu m'a permis d'avoir avec Lui une véritable intimité malgré mes imperfections et mes manquements, mais Il est toujours là, disponible et très généreux, et m'aide sans cesse à devenir comme Il désire que je sois. L'abandon en Lui est pour moi facile et naturel.

Il m'a appris l'abandon pendant mon cancer. Vous ayant expliqué toutes mes difficultés pendant cette période notamment, je Lui ai fait entièrement confiance, et je continue à le faire. Du fait que je ne pouvais plus m'occuper de moi, c'est comme si j'étais dans une barque et que c'était Jésus qui la faisait avancer et qui la dirigeait, pas moi. Je ne gérais plus rien de ma vie, c'était Lui, pour tout et en tout. "Seigneur Jésus, c'est Vous, ce n'est plus moi."

Grâce à mon cancer, Dieu m'a appris à m'abandonner totalement en Lui, à Lui offrir toutes mes souffrances physiques et intérieures, et à Lui faire don gratuitement de tout mon être pour sa Gloire, pour la conversion des âmes, pour les prêtres, pour ce qu'Il voulait... Je vais continuer à le faire, notamment pour la 21ème opération chirurgicale que je dois subir.

Alors, je me tiens bien loin de toute image et idée de ténèbres comme l'euthanasie, parce que je vis dans la lumière du Christ et l'espérance du salut qu'Il m'offre par son Saint Sacrifice sur sa Croix Glorieuse et par sa Résurrection. Là se tient ma joie et mon éternité !

Ô mon Jésus... Pour votre Gloire et le salut des âmes. Tout en Vous, pour Vous et par Vous. Ô cœurs unis de Jésus et de Marie, je demeure en vous.

Amen.

Véronique, dimanche 25 mai 2025.

Lors du dernier rendez-vous avec mon chimiothérapeute, il me dit : "Il faut que je vous avoue quelque chose. Malgré les traitements que l'on vous a donnés vous ne devriez pas être là, vous êtes une miraculée."

Je lui réponds : "C'est Jésus qui m'a guéri, nous l'avons prié avec une amie".

Pour votre Gloire Seigneur Jésus

Témoigner de la Gloire de Dieu

P.S : pardon pour l'écriture, je ne suis pas douée pour cela.

Sainte Face du Carmel de Créteil

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