Le gauchisme est la tyrannie de l’absence de structure. L’anarchie. La haine de l’ordre. C’est pourquoi les gauchistes se caractérisent par un dysfonctionnement émotionnel. . . . − JT Haltigan

Par James Howard Kunstler – Le 13 juin 2025 – Source Clusterfuck Nation

Si vous cherchez un thème général dans les événements tumultueux de l’heure, essayez « Pas de soumission ». C’est ce qui se cache derrière les événements au Moyen-Orient et aux États-Unis — et, en fin de compte, dans toute la civilisation occidentale. Pas de soumission à quoi, me direz-vous ? À la malveillance délibérée. Bien sûr, les malveillants délibérés ne le verront pas ainsi, et de grandes querelles éclateront pour savoir qui et quoi représente le mal dans le monde.

L’Iran a proclamé à maintes reprises sa détermination à rayer Israël de la carte, en termes très clairs. Israël n’était pas disposé à se soumettre à cette issue et a suivi de près les mesures concrètes prises par l’Iran pour se doter de bombes nucléaires opérationnelles. Israël, à son tour, a proclamé que le programme nucléaire iranien ne serait pas autorisé à aboutir. Le monde est resté en attente, attendant de voir qui de l’Iran ou d’Israël tiendrait ses promesses.

Vous le savez maintenant. « Plus jamais » n’est pas un slogan vide de sens. Le jihad chiite a été réprimé, et les efforts se poursuivront jusqu’à ce que la réponse soit incontestable, dans quelques jours, peut-être une semaine ou plus. Les dirigeants civils iraniens étaient prêts à discuter, ou du moins à faire semblant de discuter jusqu’à la dernière heure, mais les mollahs au-dessus d’eux ont obstinément poursuivi leur jihad nucléaire. Cela n’arrivera pas, leur a assuré Israël. Et nous en sommes là.

La situation mondiale se résume à une série de djihads de différentes natures. Dans notre pays, le Parti démocrate mène un djihad contre l’ordre, la liberté, la vérité et la décence. On peut dire qu’il s’agit d’un djihad parce que c’est irrationnel, franchement insensé. On demande aux Américains de se soumettre à des propositions qui détruiront le pays et ses traditions, et ils en ont assez des manœuvres visant à atteindre cet objectif.

Nous sommes trop nombreux à ne pas croire que l’immigration illégale incontrôlée est acceptable, que le gouvernement doit remplacer la famille, que tous les parcours de vie peuvent être également favorables, que les hommes peuvent devenir des femmes simplement en le souhaitant, que notre histoire doit être effacée, que la censure est nécessaire pour poursuivre le jihad et que les sanctions contre les citoyens se poursuivront jusqu’à ce que le moral s’améliore.

Tel est le programme de la gauche américaine et, depuis peu, du Parti démocrate qu’elle a pris en otage. Ils le démontrent par leurs actes. Le Parti représente une cohorte de plus en plus réduite de la population, mais ses forces ont déjà envahi et pris le contrôle de nombreuses institutions essentielles à notre vie nationale. La force opposée, vaguement appelée populisme, ne se soumettra pas à ce programme et s’emploie activement à le contrecarrer autant que possible, en ébranlant ces institutions.

La Gauche et les Démocrates ont perdu beaucoup de terrain ces derniers mois, en particulier leur contrôle sur les leviers du pouvoir. Et comme le pouvoir est vraiment tout ce qui leur importe – le pouvoir de soumettre tout le monde –, ils deviennent désespérés et cherchent à semer autant de chaos que possible dans tout le pays. D’où les émeutes dans les villes, qui utilisent les immigrants illégaux comme troupes de choc et les jeunes malades mentaux comme phalange.

Le but de ce chaos est de provoquer l’opposition populiste afin qu’elle exerce son autorité pour contrôler ce chaos et, par conséquent, selon le raisonnement insensé des gauchistes, prouver que l’autorité elle-même est une méchanceté intolérable. Cela n’est bien sûr possible que dans des esprits qui ne comprennent pas les limites, les différences entre le bien et le mal, le haut et le bas, l’intérieur et l’extérieur, la réalité et le fantasme. C’est cette mentalité qui conduit au chaos. Il appartient donc aux populistes de démontrer que l’autorité n’est pas intrinsèquement mauvaise, qu’elle peut avoir un but bénéfique dans le projet de l’humanité civilisée. L’ordre n’est pas nécessairement synonyme de tyrannie.

Les autres nations autrefois grandes de la civilisation occidentale – la Grande-Bretagne, l’Allemagne, la France – s’effondrent, après s’être déjà soumises à l’UE, dirigée par une bureaucratie dictatoriale non élue, sous l’influence occulte de mégalomanes tels que Bill Gates et la famille Soros. Les hordes d’immigrants islamiques nouvellement arrivés dans ces pays exigent la soumission des Européens, et ceux-ci n’ont jusqu’à présent pas réussi à résister. Mais un point d’inflexion approche, et la férocité latente de la population indigène n’a pas encore trouvé d’expression. Il est peut-être trop tard pour éviter une sorte de conflit civil violent à travers le continent. Les gouvernements tomberont sûrement. Les empires puissants meurent de vieillesse et sont conquis, hélas.

Ici, aux États-Unis, nous attendons les actions « No Kings » prévues dans des centaines de villes et de villages à travers le pays, méticuleusement organisées par une multitude d’ONG, voire financées par des escroqueries orchestrées par le gouvernement lui-même, comme la Coalition for Humane Immigrant Rights (CHIRLA), qui a reçu 34 millions de dollars des contribuables californiens. L’héritière milliardaire de Walmart, Christy Walton, serait derrière l’ONG qui se présente comme « Indivisible », la principale organisation promouvant les actions « No Kings » de samedi. On peut supposer que l’idée est d’inonder la zone de manifestations dans un tel nombre d’endroits qu’au moins certaines d’entre elles dégénéreront en violences, incitant les autorités populistes à s’affirmer… afin que la gauche puisse les qualifier de « fascistes ».

Cette étiquette a probablement perdu de son efficacité. L’opposition populiste a tracé une ligne contre cette supercherie, tout comme Israël a tracé une ligne contre l’acquisition d’armes nucléaires par son ennemi déclaré. Les lignes sont clairement tracées. Le jeu est lancé.

James Howard Kunstler

Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone

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