NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
par Manlio Dinucci
Le président Trump s’est félicité d’avoir écrasé l’Iran et a menacé de recommencer si cela lui paraissait nécessaire. Il s’est aussi félicité de son entente avec le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou. Et comme si ce n’était pas suffisant, il a comparé l’opération « marteau de minuit » aux bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki. Puis, il a fixé un objectif de dépense militaires pour les alliés de l’OTAN —mais pas pour les États-Unis—, afin de donner du travail aux ouvriers états-uniens de l’armement.
Réseau Voltaire | Rome (Italie) | 28 juin 2025
Le 20 juin le président Trump déclarait qu’il prenait deux semaines pour décider d’attaquer ou non l’Iran. Les tracés radar montraient cependant le transfert de bombardiers vers le Moyen-Orient. Pour cela, dans l’émission de Grandangolo transmise le soir du 20 juin nous avons annoncé l’imminente attaque de l’Iran par les USA. Celle-ci est advenue environ 24 heures après. Dans le discours à la Nation, le 21 juin, Trump déclarait « ce soir je peux dire au monde que les attaques ont été un succès militaire spectaculaire. Les principaux sites d’enrichissement nucléaire de l’Iran ont été complètement et totalement détruits. L’Iran, la brute du Moyen-Orient, doit maintenant faire la paix. S’il ne la fait pas les futures attaques seront beaucoup plus grandes et beaucoup plus faciles ».
Trump ignore l’histoire de comment « la brute du Moyen-Orient » a lancé son programme nucléaire. En 1952 le Premier ministre iranien Mohammad Mossadegh, démocratiquement élu, nationalise la compagnie britannique qui monopolisait le pétrole iranien. En 1953 Mossadegh est arrêté et jugé dans un coup d’État organisé par la CIA états-unienne et le MI6 britannique. USA et Grande-Bretagne maintiennent au pouvoir le Chah Reza Pahlavi garant de leurs intérêts, qui instaure en Iran un dur régime répressif et lance l’occidentalisation forcée du pays. C’est dans cette période que le président Dwight Eisenhower insère l’Iran dans son programme « Atomes pour la paix ». Pahlavi alloue des milliards de dollars pour acheter un premier site nucléaire aux États-Unis, qui accueillent des jeunes scientifiques iraniens à des cours spéciaux de formation nucléaire au Massachusetts Institute of Technology. En 1974 l’Iran signe un accord avec la France de 4 milliards de dollars, sur la base duquel le Chah reçoit 5 réacteurs nucléaires. L’accord ne contient aucune mention de sauvegarde contre l’usage des réacteurs comme base pour la fabrication d’armes nucléaires, bien que l’Iran ait signé en 1968 le Traité de Non-Prolifération Nucléaire. En 1979 le chah Reza Pahlavi est déposé par un soulèvement populaire, qui par un référendum instaure la République islamique sous la conduite du guide Ayatollah Khomeini. Une fois au pouvoir, il nationalise de nouveau le pétrole iranien, en en soustrayant le contrôle aux compagnies britanniques et états-uniennes. Un an après, poussé et aidé militairement par les USA, l’Iraq de Saddam Hussein attaque l’Iran avec une très sanglante guerre qui dure jusqu’en 1988. Ces événements, et d’autres, ignorés ou falsifiés par l’historiographie de l’Occident (voir “L’autre face de l’Histoire” https://store.byoblu.com/products/l-altra-faccia-della-storia ) démontrent que ce que le courant dominant définit comme « le nucléaire des Ayatollah » a été fourni à l’Iran du Chah par les États-Unis et la France, ceux-là même qui ont permis à Israël de se doter d’un arsenal nucléaire, le seul au Moyen-Orient, exempt de tout contrôle puisqu’Israël, à la différence de l’Iran, n’adhère pas au Traité de Non-Prolifération des armes nucléaires.
Dans le discours à la Nation Trump déclare : « Je veux remercier et féliciter le Premier Ministre Bibi Netanyahou. Nous avons travaillé en équipe comme peut-être aucune équipe ne l’a fait avant et nous avons fait beaucoup de chemin pour effacer cette horrible menace contre Israël. Je veux remercier les militaires israéliens pour l’excellent travail accompli. Je veux surtout féliciter les grands patriotes américains qui ont piloté ces magnifiques engins, et toutes les Forces Armées des États-Unis. Il n’y a pas d’armée au monde qui aurait pu faire ce que nous avons fait cette nuit. Je veux remercier en particulier Dieu. Je veux dire que nous t’aimons, Dieu, et que nous aimons nos grands militaires. Protège les. Que Dieu bénisse le Moyen-Orient. Que Dieu bénisse Israël et que Dieu bénisse l’Amérique. »
Au Sommet OTAN de La Haye le président Trump a déclaré qu’avec les bombes larguées sur l’Iran les États-Unis ont obtenu la fin de la guerre, comme ils le firent en 1945 en larguant les bombes nucléaires sur Hiroshima et Nagasaki. Renversant ses précédentes positions, Trump a fait les louanges de l’OTAN pour son engagement, en signant avec les 31 Alliés une déclaration où on affirme que les membres de l’OTAN sont « unis face aux profondes menaces et défis à la sécurité, en particulier la menace à long terme posée par la Russie à la sécurité euro-atlantique. Pour cela les Alliés s’engagent à investir annuellement 5 % de leur PIB pour les besoins fondamentaux de défense d’ici 2035. » Trump a cependant clarifié que l’objectif du 5 % ce sont les Alliés qui doivent l’atteindre, pas les États-Unis qui continueront à destiner à la dépense militaire un chiffre équivalent à 3,5 % de leur PIB. La dépense militaire annuelle de l’Italie en 2025 équivaut à une moyenne d’environ 97 millions d’euros par jour. Sous peu, sur la base de l’engagement pris par l’OTAN, elle devra monter à une moyenne de 124 millions d’euros par jour, équivalant à 3,5 % du PIB. L’objectif de 5 % requis par les États-Unis et approuvé par les Alliés comporte pour l’Italie une dépense militaire moyenne de plus de 300 millions d’euros par jour.
Bref résumé de la revue de presse internationale Grandangolo de vendredi 27 juin 2025 sur la chaîne TV Byoblu