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François Dubois @F_DUBOIStweet

Bien que l’Iran ne soit en rien un allié de Donald Trump — bien au contraire —, la réaction de ce dernier face aux frappes imminentes d’Israël illustre un point de rupture important : l’État hébreu, en agissant unilatéralement, met à mal l’axiologie politique trumpienne, fondée sur le pragmatisme stratégique, le non-engagement militaire direct dans des conflits de haute intensité et la primauté des intérêts américains.

Trump semble estimer que Tel-Aviv cherche à le faire dévier de sa ligne doctrinale, celle d’un gendarme mondial sélectif mais non interventionniste, qu’il avait déjà revendiquée en 2024.

Ce positionnement repose sur une contradiction apparente : il peut cautionner des frappes, vendre des armes, ou même autoriser des opérations ciblées, tant que cela reste compatible avec son credo : America First.

Ce qui lui est inacceptable, c’est la bascule vers une guerre totale, prolongée et incontrôlable, qui desservirait sa base électorale et profiterait aux milieux néo-conservateurs et mondialistes qu’il combat.

C’est dans cette logique qu’il semble s’exprimer aujourd’hui, critiquant Israël dans des termes que peu, voire aucun de ses prédécesseurs, n’avaient osé employer.

En ce sens, Trump réagit non pas par affinité idéologique avec l’Iran, mais par cohérence stratégique et par réflexe patriotique : il agit en chef d’État soucieux des intérêts de son pays avant ceux de ses alliés, fussent-ils historiques ou stratégiques.

Parler ainsi publiquement d’Israël relève donc d’un véritable courage patriotique.

🔴Marc Botenga : « Israël veut faire à l’Iran ce qu’elle fait à Gaza »

Marc Botenga, député européen, dénonce le silence de l’Union européenne face aux bombardements #israéliens en #Iran, qui ont causé la mort de nombreux civils. Il condamne également le ciblage délibéré des journalistes et des hôpitaux.

Source : Youtube