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Le secteur de la baie des Anglais à Baie-Comeau pourrait accueillir une usine de gaz naturel liquéfié (GNL) ainsi que le terminal qui accueillerait des méthaniers, selon ce que rapporte le journaliste Alexandre Shields dans Le Devoir, le 4 juillet.
C’est l’entreprise Marinvest Energy qui mène ce mégaprojet qui serait aussi imposant que celui de GNL Québec, rejeté par les gouvernements. Selon l’article du Devoir, le gouvernement Legault promet « d’examiner attentivement » le projet, qui inclurait un gazoduc de plusieurs centaines de kilomètres au Québec.
« Le complexe de liquéfaction du gaz naturel transporté depuis l’Alberta pourrait d’ailleurs être implanté directement en milieu marin, une technique dont l’entreprise fait la promotion sur son site Web », peut-on lire dans l’article.
Comme Le Manic l’a vérifié, Marinvest Energy Canada figure bel et bien au Registraire des entreprises du Québec depuis le 19 juin. Elle mentionne que son secteur d’activités est le « développement de projets énergétiques ».
Un des actionnaires est Gregory Cano, aussi directeur des opérations et secrétaire. Ce dernier est domicilié à Calgary en Alberta. Les deux autres administrateurs résident en Norvège, selon ce qui est indiqué. Ils sont chef de la direction ainsi que directeur de la technologie.
Notons que ce n’est pas le premier projet de ce genre que pilote Gregory Cano. Celui-ci occupait le poste de directeur de la planification et de l’exécution des projets pour Coastal GasLink de TC Energy, un gazoduc alimentant le complexe LNG Canada.
Selon les réponses qu’il a fournies par écrit au Devoir, publiées dans l’article, M. Cano et son équipe de Marinvest Energy croient que « le Québec peut jouer un rôle clé dans la diversification des options d’exportation pour le gaz naturel canadien, en particulier à un moment où dépendre uniquement du marché américain présente des défis croissants ».
Le directeur des opérations n’a toutefois pas précisé les détails techniques du projet ni les échéanciers. Il évoque tout de même un projet sans émission de carbone tout comme les promoteurs de GNL Québec l’avaient fait avant lui.
Rappelons que le gouvernement Legault avait plutôt soutenu que si le projet de GNL allait de l’avant, il défavoriserait la transition énergétique des pays acheteurs du produit. La porte n’est toutefois pas fermée pour un mégaprojet de GNL.
Le cabinet de la ministre de l’Énergie, Christine Fréchette, a répondu au Devoir que « le contexte actuel perturbe plusieurs aspects de notre économie. Nous avons toujours dit que si de nouveaux projets sont présentés, nous sommes prêts à les examiner attentivement. C’est ce que nous ferons avec celui-ci. Il est encore trop tôt pour se prononcer. L’acceptabilité sociale demeure une condition essentielle pour tout projet. Aussi, il va falloir qu’il y ait des retombées pour le Québec ».