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Avignon : Le RN colle ses idées avec du verre pilé 

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À Avignon, le Rassemblement national (RN) a collé ses affiches avec du verre pilé. Avec un message explicite : « Danger : éléments pointus, risque de coupure de la main ». À court d’idées, le RN choisit la menace physique pour faire taire l’opposition. Ce n’est pas un incident, c’est un signal. Ce geste assume […]

À Avignon, le Rassemblement national (RN) a collé ses affiches avec du verre pilé. Avec un message explicite : « Danger : éléments pointus, risque de coupure de la main ». À court d’idées, le RN choisit la menace physique pour faire taire l’opposition. Ce n’est pas un incident, c’est un signal. Ce geste assume la violence comme outil politique. On ne cherche plus à débattre, on cherche à dissuader, à blesser. Ce procédé rappelle les méthodes de l’extrême droite historique : invisible dans les urnes, visible dans les agressions. Coller, menacer, punir. Ce n’est pas un parti comme les autres. C’est un danger comme aucun autre.

À quelques mois des municipales, l’extrême droite montre son vrai visage : pas celui d’un parti comme les autres, mais celui d’une organisation dangereuse qui remplace le débat par la menace physique. À Avignon, ce sont les mains qu’elle veut faire saigner. L’extrême droite ne débat pas, elle blesse. Elle ne convainc pas, elle mutile. Notre article.

Pour aller plus loin : Nazis dans les rues de Paris : Bayrou et Retailleau les laissent défiler en toute impunité

Une bien étrange vision de la démocratie pour l’extrême droite

Du verre pilé pour faire taire. Voilà leur conception du débat. Lundi 27 mai, dans le quartier populaire du Pont-des-Deux-Eaux à Avignon, des militants de La France insoumise découvrent un collage signé du Rassemblement national. Mais ce ne sont pas les idées qui coupent, ce sont leurs affiches enduites de colle mélangée à du verre pilé, avec un message cynique affiché en toutes lettres : *« Danger : éléments pointus, risque de coupure de la main ». * On ne peut pas faire plus clair : la prochaine personne qui tentera de recouvrir ces affiches – militante, enfant, passant – saignera. C’est un signal politique : « N’approchez pas, ou vous serez blessé. »

tweet contre affiches du RN

Ce geste barbare n’est pas nouveau. Les militants d’extrême droite l’utilisent depuis les années 80. C’est une marque de fabrique. Une méthode de gang, de voyous, d’ennemis de la démocratie. Coller avec du verre pilé, c’est menacer. Et de manière plus symbolique encore, ils s’attaquent à l’un des derniers espaces d’expression populaire : les panneaux d’affichage libre. Ce que le RN vise, ce ne sont pas juste les doigts des militants : c’est le droit du peuple à s’exprimer. 

Le RN nie et ment, comme d’habitude 

Le secrétaire départemental du RN, Thierry d’Aigremont, se dit « choqué ». Il nie toute responsabilité. C’est la rengaine classique. Comme quand des militants d’extrême droite agressent, comme quand leurs élus profèrent des propos racistes, sexistes, ou révisionnistes : c’est jamais eux. Ce n’est jamais de leur faute. Ce sont toujours les autres.

Mais qui d’autre aurait intérêt à protéger les affiches du RN en blessant ceux qui veulent les recouvrir ? La vérité est simple : le RN n’a jamais cessé d’être un mouvement d’extrême droite, avec la violence physique que cela implique. Il a juste appris à se maquiller. Mais le vernis craque dès qu’on gratte. Sous les costumes : les matraques. Sous les discours : les tessons de verre. 

Cette tentative d’intimidation n’arrive pas au hasard. Elle s’inscrit dans un contexte : celui d’une extrême droite qui prépare les municipales, non pas avec des idées, mais avec la peur, le sang et la menace. Avignon est une ville stratégiquement convoitée. Comme ailleurs, les quartiers populaires sont les cibles de toutes les manœuvres électoralistes. Mais au lieu de convaincre, le RN terrorise. Quand on leur parle de régularisation, ils sortent les menottes. Quand on leur parle d’écologie, ils sortent les CRS. Et maintenant, pour coller leurs affiches, ils sortent le verre pilé.

L’extrême droite ne passera pas

Ce geste n’est pas un détail. Ce n’est pas “une tension de campagne”. C’est un acte de guerre politique. Une tentative de blesser physiquement ses adversaires. Cela porte un nom : l’intimidation. Et cela doit appeler une réponse immédiate, claire, populaire : les opposants au RN ne se tairont pas. Les insoumis d’Avignon signaleront ces actes aux autorités. Mais l’État ne doit pas être le seul recours pour se défendre d’un ennemi qui le grignote de l’intérieur.

Le Rassemblement National n’est pas un parti « de gouvernement ». C’est un appareil de haine, un mouvement dont le seul projet est de faire taire. Avignon mérite mieux. Personne ne devrait pas risquer une entaille au doigt pour avoir croisé un panneau d’affichage.  

Riposte populaire : unité, organisation, insoumission. Face à cette barbarie, la réponse ne peut être timide. Les auteurs de ces collages doivent être identifiés, poursuivis et sanctionnés. Face à ces violences, une seule réponse : vigilance citoyenne et mobilisation populaire.

Par Dorian Illoul

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