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Un rapport confidentiel de l’Inspection générale des finances révélé par La Tribune de l’Art, viserait une transformation radicale du régime fiscal du mécénat d’entreprise. Objectif : réaliser plus de 500 millions d’euros d’économies budgétaires. En cas d’adoption, cette réforme pourrait porter un coup dur au financement du monde associatif, culturel et patrimonial, qui est aujourd’hui largement soutenu par les dons d’entreprises.

Un rapport confidentiel de l’Inspection générale des finances (IGF) menace le mécénat, l’un des piliers du soutien privé à la culture en France. En remettant en cause les avantages fiscaux dont bénéficient les entreprises mécènes, ce document suscite une vive inquiétude dans le monde artistique.
Une réforme fiscale qui menace la culture et les associations
Selon La Tribune de l’Art, le rapport remis en mai 2025 par l’IGF et l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGESR) vise à basculer d’un système de réduction d’impôt vers un mécanisme bien moins incitatif : la déduction du résultat imposable. Actuellement, les entreprises mécènes peuvent déduire 60 % du montant de leurs dons de leur impôt sur les sociétés, dans la limite de 0,5 % de leur chiffre d’affaires.
Pour l’IGF, ce système est jugé trop avantageux par qui considère le mécénat comme une « niche fiscale » mal encadrée. En ramenant le dispositif à une simple déduction de charges, le rapport estime que plus de 500 millions d’euros pourraient être économisés chaque année pour les finances publiques.
Pourtant, le mécénat ne représente que 0,15 % du budget de l’État et bénéficie à de nombreuses structures, grandes et petites, dans toute la France. Les chantiers patrimoniaux, les festivals, les musées et les fondations artistiques dépendent de ces fonds privés pour exister et rayonner. La mesure proposée risque de décourager de nombreux donateurs.
Pour les acteurs culturels, ce projet constitue une menace pour la vitalité artistique française. Le rapport arrive dans un contexte déjà tendu : stagnation des subventions publiques, fragilité du secteur après la crise sanitaire, et difficultés de recrutement dans les métiers du patrimoine. Pour ces derniers, toucher au mécénat constitue un coup de grâce.
Une logique purement budgétaire ?
Didier Rykner (La Tribune de l’Art), dénonce une mesure purement comptable, déconnectée des réalités de terrain. L’aide des mécènes ne se limite pas à des intérêts fiscaux : elle traduit aussi une forme d’engagement citoyen et une volonté de contribuer à l’intérêt général.
Selon Didier Rykner; le rapport de l’IGF ignore un point essentiel : chaque euro de mécénat génère une valeur ajoutée culturelle, sociale et économique. Les retombées sur le tourisme, l’image de la France, l’emploi dans les secteurs de la création ou la cohésion territoriale sont difficilement quantifiables mais bien réelles.
En ciblant ce dispositif, l’État risque de tarir une source de financement essentielle sans proposer d’alternative crédible. Il est paradoxal de vouloir renforcer l’attractivité culturelle du pays tout en sapant l’un de ses principaux leviers de financement.
Par ailleurs, le rapport propose également d’instaurer un plafond plus bas, ou encore de cibler certains domaines considérés comme plus « prioritaires ».
En somme, cette réforme pourrait s’avérer contre-productif. Les quelques centaines de millions d’euros épargnés risqueraient de coûter bien plus en termes de perte de financement pour les acteurs culturels, de ralentissement des projets culturels et éducatifs, voire de disparition de nombreuses initiatives locales.
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