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Le Canadien Gabriel Diallo aborde le tournoi de Wimbledon en grande forme, fort d’un début de saison sur gazon prometteur.
Mon équipe et moi, on a beaucoup travaillé sur la complexité de mon jeu, a expliqué le joueur de 6 pi 8 po (2,03 m), à peine arrivé de son tournoi à Majorque.
[Nous voulons] être le plus complet possible et ne pas juste bien performer sur une seule surface. C’est un travail qui a été fait en amont, et les résultats se voient aujourd’hui.
Classé 41e mondial, Diallo traverse l’une des meilleures séquences de sa carrière. Il y a quelques semaines, pour amorcer sa saison sur gazon, le Montréalais de 23 ans a remporté son premier titre sur le circuit de l'ATP à Bois-le-Duc, aux Pays-Bas.
Surtout que c’est mon premier titre de l'ATP, donc qui aurait cru que ça aurait été sur gazon? Pas moi, en tout cas, dit-il en souriant.
Ça te donne de la confiance de savoir que tu peux gérer cette surface, qui est quand même particulière, différente des deux autres.
Le Québécois revient tout juste d’une défaite en quart de finale au tournoi de Majorque, en Espagne, où il s’est incliné devant le futur champion Tallon Griekspoor (34e). Le Néerlandais avait ensuite écarté Félix Auger-Aliassime (27e) en demi-finale.

Gabriel Diallo, tout sourire après sa victoire
Photo : Getty Images / ANP/AFP/SANDER KONING
Diallo n’a encore qu’une expérience limitée sur l’herbe, mais ses quelques matchs lui ont déjà souri.
C’est sûr que c’est une surface à laquelle je n’ai pas été autant exposé que les deux autres, donc ça a été une ascension intéressante, de ma première année jusqu’à maintenant, en termes de niveau de jeu.
Super reconnaissant d’être ici. C’est la première fois que je vais être à Wimbledon, et j’ai déjà hâte à mon match lundi.
Au premier tour, il affrontera l’Allemand Daniel Altmaier (59e).
Diallo arbore désormais une teinture blonde, inaugurée lors de son titre aux Pays-Bas, un changement qu’il compte conserver tant que la réussite l’accompagne.
Je me suis juste dit : pourquoi pas? lance-t-il en riant. Et puis j’ai gagné un tournoi, donc pour le moment je vais la garder, et on verra. Mais j’aime ça, faire des petites surprises.

Félix Auger-Aliassime
Photo : Getty Images / Clive Brunskill
Diallo n'est pas la seule raquette canadienne à débarquer à l'All England Club sur une lancée intéressante. C'est également le cas de Félix Auger-Aliassime, qui s'est récemment qualifié dans le carré d'as de deux tournois sur gazon, d'abord à Stuttgart, puis à Majorque.
Ça fait du bien, évidemment. En fait, c'est ce que je recherchais après Roland-Garros, d'avoir un programme où je me donnais des chances de jouer des tournois, de gagner des matchs. Peut-être que j'aurais pu, en finale, gagner l'un de ces tournois, mais malgré tout, mon niveau est très encourageant, mentionne le Québécois.
Je sens que mon niveau est là. Après, c'est une question d'occasions, de savoir gérer ses émotions durant les matchs, mais le niveau de tennis est présent, enchaîne-t-il.
L'Australien James Duckworth (103e) se dressera devant Auger-Aliassime en lever de rideau du tableau principal à Wimbledon.
Wimbledon, un nouveau départ pour Shapovalov
Denis Shapovalov, lui, revient à Wimbledon avec ambition, confiance, et une nouvelle équipe. En visioconférence avec les médias mercredi dernier, le Canadien de 26 ans a affiché un calme assuré à l’approche de sa huitième participation au tournoi londonien.
Après des saisons marquées par les blessures, il estime enfin pouvoir jouer librement sur sa surface de prédilection.
C’est toujours un super sentiment chaque fois que je reviens ici, a lancé la 29e raquette mondiale, confiant. J’ai toujours confiance en mes chances dans ce tournoi.
L’édition 2025 de Wimbledon marquera un nouveau départ pour celui qui avait atteint les demi-finales en 2021, mais qui peine à retrouver cette forme depuis. L’an dernier, il avait été éliminé au troisième tour par l’Américain Ben Shelton, aujourd’hui 10e mondial.

Denis Shapovalov est arrivé en demi-finale du tournoi en 2021.
Photo : Getty Images / Shaun Botterill
Je pense que tous ceux qui me connaissent savent que j’adore le gazon. C’est ma surface préférée. Elle est délicate, mais incomparable à tout ce que j’ai connu. Elle convient à mon jeu, à mon style agressif, pour avancer et imposer mon tennis à l’adversaire.
Freiné par les blessures au cours des dernières saisons, notamment au genou, Shapovalov se dit désormais prêt à rebondir. Il avait d’ailleurs dû s’absenter pendant six mois, après Wimbledon 2023.
Le chemin n’a pas été facile pour moi. J’ai eu des blessures au cours des dernières années. Ce n’est pas évident de rester au sommet dans ces conditions.
Je sentais que je ne jouais plus mon vrai tennis, que j’essayais juste de préserver mon genou pendant cette période-là. Aujourd’hui, je suis vraiment content d’être à un point où je ne pense plus trop à mon genou. Quand je suis sur le court, j’essaie juste de jouer mon jeu, de jouer librement.
L'Ontarien sera également encadré par de nouveaux visages cette année. Il a mis fin à sa collaboration avec Janko Tipsarevic et a fait appel à Mikael Tillström, qu’il connaissait déjà pour avoir travaillé avec lui à l’académie Good to Great en Suède. Tillström, récemment libéré de son engagement auprès de Gaël Monfils, peut désormais s’investir à temps plein avec Shapovalov.
Au cours de la dernière semaine, Shapovalov a échangé quelques coups avec Novak Djokovic en préparation de Wimbledon. Le Serbe est en quête d'un 25e sacre en grand chelem.
Shapovalov croisera la raquette avec l'Argentin Mariano Navone (91e) pour son entrée en lice dans le troisième tournoi majeur de la saison.
Une relève canadienne en pleine ascension
Shapovalov s’est également réjoui de la progression de plusieurs Canadiens sur les circuits de l’ATP et de la WTA, notamment Victoria Mboko, qui a atteint le troisième tour à Roland-Garros cette année à seulement 18 ans.

Victoria Mboko s’impose comme l’une des révélations de l’année 2025.
Photo : Getty Images / RICHARD A. BROOKS
C’est génial de voir de plus en plus de joueurs canadiens bien jouer. Victoria est quelqu’un que je connais depuis qu’elle était toute petite, donc c’est fantastique de la voir grimper au classement.
La jeune Torontoise a tout juste manqué le grand tableau de Wimbledon, après avoir été éliminée par l'Australienne Priscilla Hon au troisième et ultime tour des qualifications.
Le tennis canadien continue néanmoins de faire des vagues. Trois représentants de l'unifolié figurent aujourd’hui dans le top 50 de l’ATP, et trois Canadiennes dans le top 100 mondial du circuit WTA. Bianca Andreescu a également effectué un retour remarqué.
C’est vraiment agréable de voir de plus en plus de Canadiens jouer, et c’est l’objectif. Je suis convaincu que le Canada peut devenir une nation de tennis. J’ai l’impression qu’on le prouve de plus en plus. J’espère qu’on pourra continuer dans cette direction et, sans détrôner le hockey, s’en rapprocher.
Shapovalov a aussi salué la montée fulgurante de Gabriel Diallo, tout juste aux portes du top 40.
C’est clairement un joueur très explosif, un grand gars! Il a un excellent service, il se déplace très bien pour sa taille, et il a beaucoup progressé au cours des dernières années. Je parlais justement avec Félix de ses progrès — c’est vraiment beau à voir. C’est quelqu’un de super, et évidemment un excellent joueur de tennis, donc c’est agréable de le voir grimper au classement.
Il a une coupe à la Slim Shady en ce moment. Mais ça a l’air de bien marcher , a-t-il ajouté, sourire en coin.