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Athlètes “obèses” ? Le BMI, coupable idéal

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PARIS – 8 mai 2024 – Une étude récente, publiée dans la revue scientifique Nutrients, examine la pertinence de l’IMC pour les athlètes professionnels. Elle met en évidence que l’IMC, couramment utilisé, peut être inadapté pour ces sportifs. Menée par des chercheurs de renom, l’étude comparait les résultats de l’IMC à ceux d’analyses plus précises. L’étude souligne ainsi les limites de l’IMC et propose des alternatives pour une évaluation plus juste. pour en savoir plus sur les implications de cette recherche,lisez la suite.

Imaginez des joueurs de rugby, des montagnes de muscles dans des corps imposants.or, selon les méthodes de calcul habituelles qui utilisent l’IMC, l’indice de masse corporelle, ils sont considérés comme étant en surpoids, voire obèses. La raison ? La masse musculaire pèse lourd,et l’indice ne fait pas la différence entre une personne obèse dont le poids est principalement dû à la masse grasse et des athlètes professionnels dont le poids est plus élevé en raison de leur masse musculaire.

Une étude publiée dans Nutrients

Comment résoudre ce problème ? Une étude publiée dans Nutrients et présentée lors du récent congrès de la société européenne de l’obésité (ECO) à Malaga, par Marwan El Ghoch, professeur associé en science de l’alimentation et des techniques diététiques appliquées à l’université de Modène et de Reggio Emilia, propose une solution.L’étude, menée en collaboration avec des collègues des universités de Vérone et de Beyrouth, a examiné 622 athlètes italiens masculins professionnels de 20 disciplines différentes, notamment des footballeurs, des joueurs de rugby, des basketteurs et des joueurs de volley-ball, âgés d’un peu plus de 25 ans à un peu plus de 30 ans.

Les résultats surprenants

L’étude a d’abord évalué les athlètes en utilisant uniquement l’IMC, puis en utilisant une méthode plus précise : l’évaluation de la graisse corporelle par DXA (absorptiométrie à rayons X à double énergie). Avec l’IMC seul, 451 athlètes étaient considérés comme ayant un poids normal (72,5 % de l’échantillon), 148 étaient en surpoids (23,8 %) et 23 étaient obèses (3,7 %). Cependant, en utilisant la mesure DXA, qui évalue la masse musculaire, les résultats ont considérablement changé : 598 étaient de poids normal (96,1 %), seulement 19 étaient en surpoids (principalement des joueurs de rugby) et 5 étaient obèses (3,1 % et 0,8 % respectivement).

Faut-il abandonner l’IMC pour les athlètes ?

Alors, faut-il reléguer l’IMC aux oubliettes, du moins pour les athlètes ? Avec notre étude, nous avons démontré qu’on ne peut pas utiliser l’IMC chez les athlètes, car il est évident qu’il n’est pas possible d’avoir plus de 27 % d’athlètes en surpoids et obèses, explique El Ghoch. Mais comme la DXA est un outil sophistiqué qui n’est pas disponible partout, la première étape consiste à choisir des seuils d’IMC plus appropriés pour une population particulière comme les athlètes masculins professionnels. Ainsi, l’étude a établi que les athlètes ayant un IMC jusqu’à 28,2 sont de poids normal, entre 28,2 et 33,7 sont en surpoids, et au-dessus de 33,7 sont obèses. (Pour la population normale, la fourchette est entre 18,5 et 24,9 pour un poids normal, entre 25 et 29,9 pour le surpoids, et au-dessus de 30 pour l’obésité.) De plus, ces seuils peuvent être combinés avec d’autres paramètres, comme le rapport entre le tour de taille et la taille, qui doit être inférieur à 0,5.

L’histoire derrière l’étude

Comment est née cette étude ? D’une histoire de stigmatisation envers une championne, la joueuse de rugby américaine Ilona Maher, prise pour cible sur les réseaux sociaux en raison de son prétendu surpoids. Son histoire m’a beaucoup touché, notamment en raison de la méchanceté des attaques, explique le professeur El Ghock, et je me suis inspiré de son histoire pour construire cette étude. Parce que Maher a réussi, mais je pense aux nombreux autres qui n’y parviennent pas et dont la carrière, voire la vie, est détruite à cause d’un IMC trop élevé.

Le saviez-vous ? L’IMC a été développé au XIXe siècle par Adolphe Quetelet et était initialement destiné à étudier les populations, pas à évaluer la santé individuelle.

Conseil pratique : Si vous êtes un athlète, discutez de vos préoccupations concernant votre poids et votre composition corporelle avec un professionnel de la santé ou un nutritionniste sportif. Ils peuvent vous aider à évaluer votre santé de manière plus précise que l’IMC seul.

FAQ

Qu’est-ce que l’IMC ?

L’indice de masse corporelle (IMC) est une mesure qui utilise votre taille et votre poids pour estimer la graisse corporelle. Il est calculé en divisant votre poids en kilogrammes par votre taille en mètres au carré.

Pourquoi l’IMC n’est-il pas précis pour les athlètes ?

L’IMC ne fait pas la distinction entre la masse musculaire et la masse grasse. Les athlètes ont souvent une masse musculaire plus importante, ce qui peut entraîner un IMC élevé, même s’ils ne sont pas en surpoids ou obèses.

Quelles sont les alternatives à l’IMC pour évaluer la santé des athlètes ?

Des méthodes plus précises incluent la DXA (absorptiométrie à rayons X à double énergie), la mesure du pli cutané et l’analyze de l’impédance bioélectrique (BIA).

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