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Les Maple Leafs de Toronto ont perdu leur structure lors de la partie plus importante de la saison, a justifié l’entraîneur-chef de l’équipe, Craig Berube, durant le bilan de fin de saison du club, qui s’est incliné en 7 matchs contre les Panthers de la Floride.
Beaucoup de choses vous traversent l’esprit durant ces grands matchs. Vous n’êtes peut-être pas au sommet de votre forme, mais vous devez compter sur votre structure, a expliqué celui qu’on surnomme « Chief ».
Son message aux joueurs lors de ses entretiens de départ, avant la pause de l’été : Lorsque vous retournez à la maison, devenez plus forts mentalement et physiquement puisque vous en aurez besoin la saison prochaine.
Si la force mentale figurait parmi les thèmes abordés par l’entraîneur-chef, mardi, tant Craig Berube que ses joueurs ont insisté pour dire que la défaite gênante dans le match ultime n’était pas attribuable à la pression du marché torontois.
Il y a de la pression partout [dans la LNH], ont dit Matthew Knies, Joseph Woll, John Tavares et Mitch Marner lors de leurs points de presse respectifs.
Deux joueurs étoiles sans contrat
Les Maple Leafs ont subi plusieurs défaites crève-cœur au cours des dernières saisons, ne se qualifiant pour le deuxième tour des séries éliminatoires qu’une fois depuis l’arrivée du capitaine Auston Matthews, en 2016-2017. Ils n’ont pourtant jamais manqué les séries.
L’équipe est revenue après chaque élimination avec son quatuor étoile composé d’Auston Matthews, de William Nylander, de John Tavares et de Mitch Marner. Mais la situation pourrait être différente la saison prochaine, les deux derniers étant sans contrat à la fin de la saison.
Mitch Marner, repêché par son équipe d’enfance en 2015, s’est contenté de dire qu’il avait toujours aimé jouer à Toronto et qu’il comptait discuter avec sa femme dans les prochaines semaines lorsque questionné par rapport à son avenir avec les Leafs.

L'avenir de l'attaquant Mitch Marner à Toronto est incertain, lui qui est joueur autonome sans compensation.
Photo : La Presse canadienne / Nathan Denette
[Mitch] est comme un frère [...] Les joueurs vont et viennent, vous savez. Il a le droit de prendre ses propres décisions.
John Tavares, qui a perdu le titre de capitaine en début de saison, a quant à lui mentionné qu’il avait eu des conversations positives par rapport à son avenir avec le directeur général Brad Treliving et Craig Berube. Je suis optimiste quant aux chances de faire fonctionner les choses pour être de retour, a-t-il dit.
Leur coéquipier de longue date Morgan Rielly espère que son club gardera autant de joueurs que possible. Vous souhaitez [en tant que joueur] que l’équipe soit aussi bonne que possible, vous faites confiance à la direction, a-t-il joué.
L’avenir de la haute direction est tout aussi nébuleux que celui de la formation. Les propriétaires de l’équipe, Maple Leaf Sports and Entertainment (MLSE), ont nommé un nouveau directeur général au début de l’année dernière, Keith Pelley.
À pareille date l’an dernier, après la défaite des Maple Leafs au premier tour face aux Bruins de Boston, M. Pelley a déclaré que l’équipe devait gagner. Rien d’autre importe, a alors dit le directeur général de MLSE. Les décisions sont d’autant plus importantes, car le contrat du président des Leafs, Brendan Shanahan, prend fin cette saison.
Que s'est-il passé sur la glace?
Sur la glace, où les buts sont comptés, le club n’a pas réussi à combattre ses démons lors des matches cruciaux 5 et 7 de la série, s’inclinant par un pointage cumulé de 12-2 devant ses partisans, qui ont lancé breuvages et chandails sur la glace en signe d'insatisfaction.
Les joueurs qui se sont présentés devant les médias ont résumé en peu de mots ce qui s’est passé à l’Aréna Banque Scotia.

Les Panthers de la Floride ont dominé les Maple Leafs lors du septième match.
Photo : imagn images via reuters connect / John E. Sokolowski
Lorsque notre jeu a fait défaut, nous avons eu de la difficulté à nous reprendre, a expliqué John Tavares. L’ancien premier choix au repêchage a délaissé les Islanders de New York en 2018 pour porter le logo qui se trouvait sur sa literie à un jeune âge (nouvelle fenêtre).
Pendant une partie du match, nous avons un peu perdu notre structure et pour le reste du match, nous avons tenté de nous reprendre.
Comme les années passées, les membres de l’équipe ont expliqué qu’ils apprendraient de l’expérience. Nous devons apprendre à mieux faire les choses dans les grands matchs et les grands moments, a dit l’entraîneur-chef Bérubé, embauché notamment en raison de sa Coupe Stanley remportée à la tête des Blues de Saint Louis.
L’avenir dira si l’apprentissage suffira ou si des changements majeurs sont requis pour mettre fin à la disette de près de six décennies sans Coupe Stanley dans la Ville Reine.