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Comme les cinq autres équipes originales, la Victoire de Montréal a été dévalisée lors du premier repêchage d’expansion de l’histoire de la LPHF. La directrice générale Danièle Sauvageau pourra toutefois se tourner vers le repêchage d’entrée pour mitiger les pertes.
Elle le fera en recevant un petit coup de pouce de la ligue, qui a modifié le format déterminant l’ordre de sélection. L’année dernière, Montréal avait repêché 5e, en raison de sa position en saison, malgré une élimination hâtive au premier tour des séries. Cette année, le circuit organise les positions 3 à 6 en fonction des résultats obtenus en séries éliminatoires.
La Victoire pourra donc faire son premier choix au 4e échelon – même si elle a terminé au 1er rang du classement général la saison dernière. Les deux nouvelles équipes, comme elles ne peuvent pas tout avoir, vont clore chaque tour avec leur sélection.
Ordre du 1er tour :
Sirens de New York (équipe ayant remporté le plan Gold)
Fleet de Boston (équipe non qualifiée pour les séries)
Sceptres de Toronto (équipe demi-finaliste avec le moins de points)
Victoire de Montréal (équipe demi-finaliste avec le plus de points)
Charge d’Ottawa (équipe finaliste)
Frost du Minnesota (équipe championne)
Vancouver (équipe d’expansion)
Seattle (équipe d’expansion)
Ce changement peut paraître mineur, mais dans un contexte où plusieurs différents sites spécialisés identifient quatre espoirs comme étant dans une classe à part, il sert bien la cause de la Victoire.
Depuis le début de la saison morte, Montréal a perdu des joueuses clés à chaque position, que ce soit par le biais du repêchage d’expansion ou du marché des joueuses autonomes. La gardienne Elaine Chuli est partie pour Toronto, les attaquantes Jennifer Gardiner et Abby Boreen ont plié bagage vers Vancouver et la défenseuse Cayla Barnes s’est exilée au Minnesota.
Au moins un de ces postes laissés vacants devrait être comblé mardi soir, avec le deuxième repêchage d’entrée de l’histoire de la ligue.
Pas de gros noms, mais plusieurs options
Sarah Fillier, sélectionnée par les Sirens de New York, a été la grande vedette du repêchage l’an dernier. Cette nouvelle cuvée ne présente pas de joueuses de son calibre, mais elle comporte quand même plusieurs éléments intéressants.
Quatre noms reviennent le plus souvent au sommet des listes : les centres Casey O'Brien et Kristyna Kaltounkova, ainsi que les arrières Haley Winn et Nicole Gosling.
L’ordre dans lequel elles entendront leur nom, par contre, ne fait pas consensus.
O’Brien et Kaltounkova apporteraient un second souffle à l’attaque montréalaise, qui était incapable de produire la saison dernière lorsque Laura Stacey et Marie-Philip Poulin n’étaient pas sur la glace.

Casey O'Brien sera l'une des premières joueuses sélectionnées lors de l'encan 2025 de la LPHF.
Photo : AP / Samantha Madar
Les deux sont capables de piloter leur propre trio, derrière celui de Poulin. O’Brien est une Américaine de 1,63 m (5 pi 4 po) qui a largement dominé en NCAA la saison dernière, avec l’Université du Wisconsin. Elle a terminé la dernière campagne avec 88 points en 41 matchs.
Kaltounkova est plus costaude, à 1,72 m (5 pi 8 po), et peut être décrite comme une attaquante de puissance. La Tchèque a aussi accumulé des statistiques impressionnantes au niveau universitaire. Elle a notamment récolté 48 points en 37 matchs la saison dernière, avec l'Université Colgate.
La première est davantage décrite comme une fabricante de jeu, et la deuxième comme une buteuse. L’une ou l’autre pourrait venir remplacer les 11 buts combinés de Gardiner et Boreen l’an dernier.
Mais Montréal pourrait aussi vouloir offrir une partenaire de jeu à Erin Ambrose au sein du top 4. La vétérane est abondamment utilisée par son entraîneuse Kori Cheverie, et avec le départ de Barnes, il semble que la brigade montréalaise ne tienne plus qu’à un fil.
Danièle Sauvageau a acquis plusieurs polices d’assurance au courant de l’été, en faisant signer des contrats à des défenseuses comme Jessica DiGirolamo et Maggie Flaherty, et en prolongeant le contrat de Kati Tabin.
Mais ses joueuses ont un potentiel offensif limité et ne pourront probablement pas jouer le même rôle que Barnes l'an dernier.
Haley Winn, par contre, possède un profil intriguant. Une seule arrière a récolté plus de points qu'elle dans la NCAA l'an dernier, et ses 46 points en 38 matchs lui ont valu le titre de joueuse de l'année dans la division ECAC. La droitière de 1,67 m (5 pi 6 po) n’est pas réputée pour sa robustesse, mais son coup de patin et son flair offensif font d’elle une option intéressante.

Nicole Gosling en compagnie d'Ann-Renée Desbiens, lors du mondial de hockey en avril 2024
Photo : The Canadian Press / Christinne Muschi
Si Montréal veut plutôt se pencher vers une gauchère, Nicole Gosling sera aussi disponible. Son style de jeu a été comparé à celui d’Erin Ambrose. La native de London en Ontario était de la formation qui a remporté l’or, au Championnat du monde 2024, à Utica.
À 23 ans, elle devrait également être dans les plans d’Équipe Canada pour les prochains Jeux olympiques. À 1,67 m (5 pi 6 po), elle peut jouer de nombreuses minutes, incluant en avantage numérique. Elle a amassé 39 points en 40 matchs avec l'Université Clarkson en 2024-2025.
Et si la direction souhaite absolument sélectionner une défenseuse au 4e rang, mais que Winn et Gosling sont déjà prises, elle pourra toujours se tourner vers Rory Guilday. Moins résolument tournée vers l’attaque que les deux autres, elle offre un jeu complet. La joueuse de 1,80 m (5 pi 11 po) apporterait une nouvelle dimension à la brigade montréalaise. Capitaine pour l’Université Cornell l’an dernier, elle a aussi gagné l’or au mondial en 2023 avec les États-Unis.
Le repêchage sera présenté mardi à Ottawa, à compter de 19 h.