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Après deux ans à enlever des morceaux, les Flyers veulent passer en mode acquisition

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BUFFALO – Le fait que le Canadien ait participé aux séries éliminatoires cette année va certainement faire augmenter les attentes en vue de la saison prochaine. La perception que le CH est désormais « une équipe de séries » pourrait s’installer de façon pernicieuse. Pourtant, le cas d’autres équipes peut servir de mise en garde.

On pense ici aux Devils du New Jersey, qui avaient atteint les séries éliminatoires en 2023 après une saison de 112 points, ce qui correspondait à un bond spectaculaire de 49 points par rapport à la campagne précédente.

Or, les Devils se sont dégonflés l’année suivante en retranchant 31 points à leur total, sans pouvoir rêver un seul instant aux séries.

Les Flyers de Philadelphie, eux, ne se sont pas qualifiés l’an dernier, mais ils étaient en voie de le faire jusqu’au début du mois d’avril. Une vilaine glissade en fin de calendrier a donné lieu à un atterrissage brutal.

Les fans se disaient qu’on était passé proche de faire les séries et qu’il fallait aller acheter des joueurs pour passer à l’étape suivante, a rappelé le DG des Flyers de Philadelphie, Daniel Brière. Mais on savait très bien qu’on était très loin de ça. On l’a vu l’année dernière, on savait qu’on avait des lacunes et on n’avait pas d’espace sous le plafond salarial non plus. Donc, on savait que c’était un piège.

La finale de la Coupe Stanley a beau être en cours, Brière parle déjà de la saison 2024-2025 en disant l’an dernier. Ce n’est pas un lapsus, mais la preuve qu’il est déjà pleinement investi dans la réalité de la saison prochaine.

Aux yeux de Brière, les Flyers ne sont pas tombés dans le piège, car ils ont su rester lucides devant leur situation, mais ils ont dû accepter d’en payer le prix. Ils ont terminé au dernier rang de la Division métropolitaine et détiennent maintenant le 6e choix en vue du prochain repêchage.

Vue de haut, la rondelle est dans le filet. Le gardien s'est étiré et un joueur regarde le disque entrer dans le but.

Depuis Sean Couturier, repêché en 2011, les Flyers ont un peu négligé la relève à la position de centre.

Photo : AP / Matt Slocum

Le vrai travail commence pour eux, mais la voie dans laquelle sont engagés les Flyers n’est pas sans rappeler celle qu’a empruntée le Tricolore.

Depuis deux ans et demi, on fait juste de la rétroaction : on enlève des morceaux, on achète des contrats et on est allé chercher des jeunes et des choix au repêchage, souligne Brière. Là, on sent que le moment est venu pour nous de commencer à faire des acquisitions au lieu de se débarrasser de nos joueurs.

Comme on le mentionnait il y a quelques jours, les Flyers et le Canadien sont deux des nombreuses équipes à la recherche d’un centre. Le jeune Jett Luchanko, choix de premier tour des Flyers en 2024, convoitera un poste l’an prochain, mais Brière n’entend pas lui le donner simplement parce qu’il a le plus haut potentiel du groupe. Il aura peut-être besoin de plus de temps.

Il faudra d’autres options.

C’est comme si, pendant des années, l’organisation ne s’était pas souciée d’assurer une relève au centre après Claude Giroux et Sean Couturier, constate Brière. Même Noah Cates avait été repêché comme ailier et c’est John Tortorella qui en a fait un joueur de centre.

Morgan Frost (cédé à Calgary) ne s’est pas vraiment développé et le cas de Nolan Patrick (poussé à la retraite prématurément par les commotions cérébrales) nous a évidemment fait très mal.

Outre un échange possible, les Flyers sont ouverts à regarder du côté du marché des joueurs autonomes, mais, quelle que soit l’avenue empruntée, Brière veut qu’il s’agisse d’une solution à long terme.

On est ouverts à payer le prix pour un joueur, mais pas pour un joueur qui va boucher un trou pendant deux ou trois ans. Si on va dans cette direction-là, ce sera pour acquérir un joueur qui ferait partie de notre futur pour les sept ou huit prochaines années. On n’est pas rendu à aller chercher un joueur qui va nous aider à gagner tout de suite. On n’a pas assez de profondeur.

C’est à se demander si ce n’est pas plutôt devant le filet que les Flyers trouveront le joueur autonome qui leur convient. Si des vétérans tels que Jake Allen ou Anton Forsberg testent le marché, il serait logique pour eux de manifester de l’intérêt.

On pense que Samuel Ersson fait partie de notre groupe d’avenir. Quand il était en santé et qu’il n’était pas surmené, il nous a donné du bon hockey. Mais il a besoin d’être protégé.

Sur le marché des échanges, les Flyers ont un atout dans leur manche avec le vétéran défenseur droitier Rasmus Ristolainen, qu’ils risquent de monnayer à un moment ou un autre pour des actifs d’avenir intéressants.

À travers la ligue, il a une valeur, note Brière. Tu regardes les équipes qui gagnent dans la LNH, ce sont autour de gros défenseurs comme lui qu’elles bâtissent leur défense. Elles vont peut-être avoir un petit défenseur offensif, mais le reste de la brigade, ce sont tous des monstres en arrière. Donc, on essaie de faire attention.

Bien placés au repêchage

Les Flyers possèdent les 6e et 22e choix du premier tour et auront aussi le 31e ou le 32e choix en fonction du vainqueur de la finale de la Coupe Stanley.

En tout, ils ont dans leur besace sept choix du top 50.

C’est le genre de récolte apte à doper une reconstruction.

Les experts disent que ce n’est pas un bon repêchage, mais nous, on trouve qu’il y a plus de profondeur que l’an dernier, mentionne Brière. L’année passée, il y avait une grosse baisse à partir du 25e choix. Cette année, on pense qu’on peut se rendre à 40. C’est bon pour nous parce qu’après le 32e choix, on a aussi le 36e, le 40e, le 45e et 48e. On est excités parce qu’après les huit ou neuf premiers choix, les listes de tout le monde vont partir de tous bords tous côtés.

À quel point est-ce réaliste que les Flyers utilisent tous ces choix à la fin juin? Ils étudieront la position d’en combiner quelques-uns pour améliorer leurs rangs de sélection, et chercheront peut-être à céder des choix pour en acquérir l’an prochain.

La psychologie du repêchage est très intéressante, lance Brière avec des yeux qui s’illuminent. La valeur d’un choix n’est pas du tout la même entre juillet et mars qu’elle peut l’être ensuite, surtout au mois de juin. À l’approche du repêchage, les choix ont beaucoup de valeur. Mais pendant la saison, les noms ont beaucoup plus de valeur que les choix.

Quand tu arrives à la date limite des transactions, c’est beaucoup plus facile pour les équipes d’échanger un choix parce qu’il n’a pas de nom. Ce n’est qu’un chiffre. Tandis que les espoirs déjà repêchés, les équipes ont des relations avec eux et c’est plus dur de s’en départir. Mais à l’approche du repêchage, tu commences à avoir une idée du nom que tu vas pouvoir coller au numéro...

Un homme vêtu d'un complet observe l'action, debout derrière le banc d'une équipe.

Le congédiement de Ian Laperrière à la barre du club-école de Lehigh Valley a été difficile à vivre pour le DG des Flyers Daniel Brière.

Photo : Getty Images / Christian Petersen

Du neuf derrière les bancs

L’une des personnes les plus convoitées sur le marché de l’autonomie cette année se trouvait derrière le banc, et Brière est bien heureux d’avoir mis la main sur Rick Tocchet pour guider l'équipe.

Ce dernier prend le relais de Brad Shaw, qui a assuré l’intérim en fin de saison après le congédiement de John Tortorella.

Je voulais un entraîneur qui allait avoir une bonne communication avec ses joueurs. Torts a amené beaucoup de bien, il a changé la culture au sein de notre équipe et on a une équipe qui travaille fort maintenant. Mais il n’y a pas de doute que ses tactiques étaient très exigeantes pour les joueurs. C’était très stressant de jouer pour Torts. C’est pour ça qu’on a besoin d’un entraîneur qui communique bien avec ses joueurs, a indiqué le DG.

L’autre chose, c’est que ça nous prend un enseignant, quelqu’un qui va bien te montrer comment jouer. Les anciens joueurs de Tocchet m’ont dit qu’il est sur la glace à toutes les pratiques. C’est une des choses qui m’ont convaincu.

Brière a également décidé récemment de changer l’entraîneur-chef de son club-école de Lehigh Valley dans la Ligue américaine. Ian Laperrière a été congédié et le processus pour le remplacer sera enclenché sous peu.

C’est une des décisions les plus difficiles que j’ai eu à prendre, avoue Brière. Ian et moi, on est des chums depuis longtemps, on a joué ensemble et j’ai beaucoup de respect pour lui. Ça a été très difficile.

Il est dans l’organisation depuis 16 ans et je veux l’inclure dans mon groupe et avoir son opinion. Mais c’était le temps que les jeunes entendent une nouvelle voix. On ne se débarrasse pas de Ian, mais s’il veut retourner dans le coaching, on va l’aider à se trouver un poste. Je ne pense pas que ce sera dur pour lui de s’en trouver.

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