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Antoine Corriveau au Ausgang Plaza: il a dansé!

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Six mois après la parution de son cinquième album, l’excellent Oiseau de nuit, Antoine Corriveau effectuait sa rentrée (tardive) montréalaise au Ausgang Plaza jeudi soir. L’art de se laisser désirer, peut-être même de garder le meilleur pour la fin de cette portion de tournée : c’est un Corriveau féral qui s’est pointé sur scène pour présenter la matière de l’album à travers lequel il a découvert comment faire groover sa chanson comme jamais auparavant.

C’était quelque part entre deux vieilles chansons — il les désigne, sourire en coin, comme des « souvenirs » plutôt que des « succès souvenirs », copieusement boudés par les radios commerciales — qu’on l’a vu se lâcher lousse. Vers la fin du concert, entre Le bruit des os et Maladresses (tirées de Pissenlit, 2020), micro en main, Corriveau qui danse devant Stéphane Bergeron assis derrière sa batterie, l’orchestre donnant un vernis électro-funk rétro à ces souvenirs.

Pissenlit pointait dans la direction esthétique pleinement consommée par cet Oiseau de nuit, les influences du jazz et du hip-hop lubrifiant sa chanson née dans la poésie rock il y a presque quinze ans. Une libération, que cet album, dont les rythmiques inspirées par celles du rap coulaient sur scène, le batteur tapant sur des boucles échantillonnées.

Entrée en matière avec la musclée Moscow Mule du récent album, Corriveau récitait plus qu’il ne chantait, escamotant quelques syllabes au passage, la glace n’étant pas encore cassée. Imprudences et Deux oiseaux ont ramené le groove au niveau du plancher, avec l’expert Simon Angell à la guitare, le rebondi du son boom bap new-yorkais des années 90 agitant la première.

Salutations à la foule avant la douceur nommée Ambulance, une ballade mi-bluesée, mi trip-hop, qui n’annonçait pas la décharge à venir. Torrides Parc Avenue fondue dans Albany, avec Angell au saxophone cette fois, la chanson d’Antoine passant du funk-rap au jam rock écorché. Les lignes de basses de Marc-André Landry sont grasses à souhait, Sheenah Ko tapisse les chansons d’orchestrations de synthés étudiées ; à droite de Corriveau, Cherry Lena se révèle : plus qu’une choriste dans un spectacle, un deuxième personnage dans l’univers chansonnier de l’auteur-compositeur-interprète, doté d’une voix riche qui contraste avec la rouille rongeant les cordes vocales de Corriveau.

Longtemps, celui-ci a donné à sa chanson une posture poétique mais austère, les musiques folk et rock au service d’un texte raffiné et verbeux. L’Oiseau de nuit semble l’avoir réveillé, capable d’inviter à danser sur le soul d’Interruption autant que toucher par ses rimes avec Un jardin, une des plus belles de la soirée, ornée d’un jeu de guitare aussi délicat qu’inspiré signé Simon Angell. Corriveau a terminé sa performance par la chanson qui ouvre l’album, attendue par les fans réunis au Ausgang : le long récit de sa rencontre à Palerme avec le mystérieux et inquiétant Suzo qui lui ouvre les portes de son domaine.

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