Language

         

 Publicité par Adpathway

Anticosti, une île à protéger

1 month_ago 12

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway

Par Emelie Bernier 5:00 AM - 17 juin 2025 Initiative de journalisme local

Temps de lecture :

L'embouchure de la rivière Bec-Scie fait partie de la réserve de biodiversité d'Anticosti. Photo Emelie Bernier

Condition sine qua non préalable à l’obtention du statut de site du patrimoine mondial de l’UNESCO, la réserve de biodiversité d’Anticosti a été créée pour protéger l’ensemble du bien visé par la nomination. Ce faisant, ce territoire est entièrement (et à perpétuité) soustrait à l’exploitation minière, forestière, mais surtout pétrolière, une épée de Damoclès qui s’est approchée très, très près de la tête des Anticostiens au milieu des années 2010.

La réserve de biodiversité, qui comprend notamment au minimum un kilomètre de bande littorale sur tout le pourtour de l’île et le bassin versant (100 km carrés) de la rivière Jupiter, couvre près du tiers de l’île.

D’autres statuts de protection sont en vigueur, soit un parc national et deux réserves écologiques. Une aire protégée d’utilisation durable, à l’étape du projet pilote, pourrait venir compléter le tableau (voir autre texte).

Le plan de conservation officiel de la réserve de biodiversité a été rendu public plut tôt cette année.  

« C’est une exigence pour l’inscription UNESCO. Pour qu’un site soit inscrit protégé à perpétuité, il doit y avoir un statut comme celui-là. Ici, le choix s’est porté sur une réserve de biodiversité, moins contraignante qu’une réserve écologique, pour la très grande majorité du bien », indique le coordonnateur des aires protégées au ministère de l’Environnement, de la Lutte aux changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP), Dominic Boisjoly.

Son collègue Jérémie Fuller est le biologiste responsable de la réserve de biodiversité d’Anticosti.

Dominic Boisjoly, coordonnateur des aires protégées au MELCCFP et Jérémie Fuller, biologiste responsable de la réserve de biodiversité d’Anticosti. Photo Emelie Bernier

« À la différence de mes collègues dans les autres réserves de biodiversité, je suis attitré à ce site uniquement. Je pense que le choix témoigne de son importance. Il faut lui donner toute l’attention qu’elle mérite », souligne M. Fuller.

La réserve de biodiversité d’Anticosti est l’une de deux seules aires protégées au Québec classées dans la catégorie 3 de l’Union internationale de conservation de la nature (UICN).

« La plupart sont classées catégorie 2, comme les parcs nationaux, c’est-à-dire qu’ils visent la conservation de la nature, mais aussi la récréation. La catégorie 3 a comme particularité de préserver des monuments naturels ou des éléments de géologie particuliers, comme ici, à Anticosti. Les orientations de gestion sont déterminées par ce statut », explique Dominic Boisjoly.

Le choix de réserve de biodiversité a été longuement réfléchi et est le fruit d’un important effort de concertation..

« Il y a eu beaucoup de discussions en amont pour le choix du statut. Ce statut ne vient pas interdire la chasse, par exemple, comparativement à un parc national. C’est pour ça qu’on l’a choisi », ajoute M. Boisjoly.

Les différentes statuts de protection effectifs et envisagés sur l’île. Source MELCCFP

Structure de gestion novatrice

L’organigramme de la réserve de biodiversité s’appuie sur un comité scientifique et un comité communautaire. Ce sont eux qui émettent des avis au conseil de gestion qui, ultimement, fera ses recommandations au comité de coordination qui regroupe la Société du Patrimoine mondial d’Anticosti (Société PMA), le gouvernement du Québec et la Sépaq.

« Ce sont les trois cogestionnaires : les décisions finales reviennent à ce trio. À ce jour, ça se passe bien, c’est la phase lune de miel, mais tout est encore à faire », indique M. Boisjoly, avec un sourire confiant.

Les écueils sont connus.

« Tout le monde est en accord avec l’inscription à l’UNESCO. Ce qu’on voit comme enjeux ne relève pas de la gestion du site du patrimoine mondial, mais de tout ce que ça met en lumière pour le milieu insulaire dans une perspective de milieu d’accueil : le fait que ce soit un milieu difficilement accessible, l’hébergement qui est limitant, l’eau potable, les eaux usées… », estime-t-il.

Anticosti : l’UNESCO, ça change pas le monde, sauf que…

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway