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Anticosti, ou comment une île peut vous faire perdre la tête… et vos repères !

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Anticosti, photo Sébastien St-Jean

Par Charlotte, votre indomptable chroniqueuse nordique.

Mes très chers lecteurs,

Prenez garde : ce qui suit pourrait bien éveiller en vous un désir irrésistible de larguer les amarres, d’embrasser un phoque (métaphoriquement, entendons-nous) et de vous exiler sur une île plus sauvage que votre dernier party de fin de cégep.

Car aujourd’hui, je vous parle d’un lieu que même les dieux du Nord visiteraient en cachette pour se ressourcer après une journée de dure labeur : l’île d’Anticosti, perle brute du golfe du Saint-Laurent, maintenant fièrement estampillée au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Rien qu’ça !

Imaginez : des falaises monumentales, des canyons vertigineux, des cerfs qui broutent nonchalamment des algues sur la plage (oui, ils ont une alimentation plus équilibrée que la vôtre), et des chutes d’eau qui n’ont rien à envier aux spas les plus prisés de Bali ou d’Islande.

Ce serait un crime journalistique que de prétendre aimer la Côte-Nord sans parler des vents salins d’Anticosti. Votre brushing ? Inexistant. Votre dignité ? Éparpillée quelque part entre la Chute Vauréal (76 mètres de puissance liquide dans un canyon si profond qu’il semble avaler les touristes distraits) et la Grotte à la Patate, antre si souterraine qu’elle vous oblige à porter un casque (ce qui, croyez-moi, mettra un frein à vos coiffures les plus sophistiquées).

Port-Menier, charmant village d’accueil, vous tend les bras avec son musée paléontologique, ses soirées de contes, et une équipe de guides si enthousiastes que vous soupçonnerez l’île de leur avoir jeté un sort.

Sur terre ou sur mer, Anticosti se savoure à petites bouchées sauvages : excursions à la carte, plongée nordique (les frissons sont compris, les hypothermies non garanties), croisières sur la côte ou simples randonnées dans des paysages à couper le souffle, au propre comme au figuré.

Mais voilà que mon esprit s’évade encore. Car si Anticosti vous semble déjà trop belle pour être vraie, sachez qu’elle a une sœur, une cousine éloignée qu’on aurait envoyée en pension en Australie : l’île Maria, posée au large de la Tasmanie comme un joyau oublié dans une boîte coloniale.

Maria Island, dans sa langue natale, toute aussi sauvage, tout entière parc national elle aussi, accueille wombats, kangourous, et quelques fantômes historiques en prime. Mais entre vous et moi : qui peut vraiment rivaliser avec une chute de 76 mètres, des phoques en goguette, des saumons qui ondulent dans des rivières émeraude et une exposition sur l’extinction de masse du vivant ? Oui, vous avez bien lu. À Anticosti, on remonte 445 millions d’années en 45 minutes, montre en main.

En bref, si vous hésitez encore entre les antipodes et notre nordique Côte, sachez ceci :
– Maria est belle, c’est vrai, mais lointaine, capricieuse et hors de prix.
– Anticosti est grandiose, accessible, imprévisible, et… à deux vols de chez vous (ou un ferry si vous aimez les embruns marins du notre inimitable Saint-Laurent).

Alors, mes chers lecteurs, la prochaine fois qu’on vous vantera les beautés exotiques des terres lointaines, vous pourrez rétorquer, sourire en coin : « Moi, je suis déjà allée à Anticosti. »

Et ça, mes amours, c’est une carte de visite qui en jette.

À la prochaine aventure,
Charlotte, votre impertinente chroniqueuse exploratrice, toujours prête à troquer ses talons contre des bottes de rando (mais en édition limitée, soyons clairs).

Magnifique paysage appelé Painted Cliffs sur l’île Maria en Tasmanie, réserve nationale, Australie.
Photo iStock
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