NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Le 3 juin 2025, le premier Forum francophone sur la nicotine a été organisé à Paris sur l’initiative de Norbert Neuvy, cofondateur de la plateforme Nicotine World. L’occasion pour des médecins, anciens ministres, chercheurs et experts francophones de croiser leurs regards sur un thème qui divise : l’usage de la nicotine comme outil de réduction des risques, face à un tabagisme toujours meurtrier.
Face à l’addiction à la cigarette qui touche encore 11 millions d’usagers quotidiens selon une enquête effectuée en 2023 par l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT), en partenariat avec Santé publique France, se pose la question de l’alternative au tabac qui permettrait de réduire ce chiffre. Il faut dire que notre pays compte encore 75 000 décès par an causés par le tabac, une donnée mise en avant lors du Forum Francophone sur la Nicotine.
Une vérité encore taboue : nicotine ≠ tabac
« Les gens ne savent pas faire la différence entre le tabac et la nicotine. » En une simple phrase, Philippe Couillard, ancien Premier ministre du Québec et médecin spécialisé en neurochirurgie, a pointé du doigt une confusion qui persiste, il assure que « ce n’est pas la nicotine qui est à l’origine du cancer ».
Un rappel capital avec lequel de nombreux intervenants s’accordent, dont Olivier Véran, ancien ministre de la Santé, qui atteste de [son] addiction à la nicotine, peut-être que je mourrai avec mais je n’en mourrai pas ». Car si la nicotine crée une dépendance certaine, elle n’est pas cancérigène contrairement à la combustion de la cigarette et ses composants – goudron, monoxyde de carbone, particules fines, etc. – qui, eux, tuent.
C’est justement ce que s’évertue à mettre en lumière la plateforme Nicotine World qui explore cette alternative au tabac dans divers domaines – sport, santé, lifestyle… – explique qu’elle peut s’utiliser dans les lieux non-fumeurs ou fait intervenir des experts du domaine, entre autres. Face à l’addition du tabac et ses conséquences, des pays comme la Suède, la Norvège et le Royaume-Uni ont fait évoluer leur politique. La Suède est déjà parvenue à l’objectif européen de 5 % de fumeurs imposé par l’UE, et ce, bien avant l’échéance de 2040.
La France est-elle à contre-courant ?
Le succès des trois pays cités ? L’intégration d’alternatives nicotiniques dans leurs politiques de santé publique : 87 % des utilisateurs de substituts nicotiniques étaient auparavant fumeurs et 61 % ont cessé ou réduit leur consommation de tabac. La Suède compte le plus faible taux de fumeurs de l’UE (sous les 5 %), mais aussi de cancers du poumon et de maladies cardiovasculaires.
Selon plusieurs intervenants du Forum francophone sur la Nicotine, le point de blocage de notre pays face aux alternatives à base de nicotine est idéologique. Pour le docteur Imane Kendili, « la France reste sur des difficultés émotionnelles concernant la réduction des risques ». Car la France souffre encore d’un combat anti-nicotine, un amalgame longtemps invoqué dans la lutte contre le tabac.
Mais, pour l’avoir étudié et testé, Norbert Neuvy le dit : « La nicotine est la solution qui permet d’envoyer au cerveau ce message positif dont a besoin le fumeur ». Son constat est appuyé par le docteur Philippe Couillard qui se dit « favorable à la libéralisation des produits nicotiniques » et estime que « le secteur privé devrait être aux premières loges pour encourager l’arrêt du tabac ». En effet, intégrer la nicotine dans une politique de santé publique s’avèrerait être une approche pragmatique et non culpabilisante qui amènerait les fumeurs français à effectuer des choix éclairés.
Comme l’a justement résumé Olivier Véran dans la capsule vidéo, la France peut très bien suivre l’exemple de ces pays qui mettent en place des « mesures d’accompagnement de la réduction du risque plutôt que des mesures d’interdiction dont on sait qu’elles ne seront, hélas, pas efficaces ». Si les alternatives nicotiniques peuvent jouer un rôle clé dans l'arrêt du tabac, encore faut-il que les autorités s’ouvrent pleinement à cette option, que 65 % des Français approuvent, pour combattre le tabagisme !
Article rédigé en partenariat avec Nicotine World