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Un gendarme de 26 ans a été grièvement blessé par balles dans la nuit du 10 mai à Aix-en-Provence. Quatre jeunes, dont trois mineurs, ont été mis en examen.
Publié le 20 juin 2025 à 13h13 Rédigé par Camille Léris.

Gendarmes – Crédit : Rog01
Quatre jeunes, dont trois mineurs, ont été mis en examen après l’agression particulièrement violente d’un gendarme de 26 ans, grièvement blessé par balles dans la nuit du 10 mai à Aix-en-Provence. Le militaire, membre de la Garde républicaine, avait été pris pour cible alors qu’il rentrait chez ses parents, dans le quartier Encagnane.
Le procureur de Marseille, Nicolas Bessone, a détaillé jeudi la composition du commando. Le tireur présumé, âgé de 18 ans, et deux complices de 17 ans, l’un chauffeur du fourgon et l’autre chargé de filmer la scène, ont été mis en examen pour « tentative de meurtre en bande organisée avec préméditation et sur personne dépositaire de l’autorité publique », ainsi que pour « participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un recel de vol en bande organisée ». Une quatrième suspecte, mineure également, est poursuivie pour « association de malfaiteurs » et placée sous contrôle judiciaire.
Une attaque d’une extrême violence
Les faits se sont déroulés peu avant 1h du matin. Un fourgon noir circule à contresens et s’arrête à proximité du gendarme. Trois individus descendent. L’un d’eux, armé d’une Kalachnikov, s’approche. La victime est frappée, puis atteint par une première série de tirs. Il tente de fuir mais est rattrapé et à nouveau criblé de balles. Onze impacts seront relevés : huit à la fesse gauche, un au tibia, un au pied et un dans le dos. La survie du gendarme tiendrait, selon le procureur, à sa « condition physique exceptionnelle ».
Selon les informations du Figaro, l’ensemble des suspects ont reconnu leur implication. Originaires du Vaucluse et des Alpes-de-Haute-Provence, ils sont déscolarisés, sans formation ni emploi. Le tireur, déjà condamné pour outrage et détention de stupéfiants, a évoqué des « difficultés financières » pour justifier sa participation.
Le mobile reste à préciser. Les enquêteurs n’écartent ni une attaque ciblée contre le gendarme, connu dans le quartier, ni une violence opportuniste liée à une tentative de prise de contrôle d’un point de deal. « Quelle que soit l’hypothèse, elle est d’une extrême gravité », a insisté le procureur.
Source : Frontières Média