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Lors d’une audition à l’Assemblée nationale le 14 mai 2025, Bayrou a déclaré qu’un surveillant condamné pour violences sur un élève en 1996 avait été licencié peu après une inspection qu’il avait ordonnée. Il a fait cette déclaration sous serment ce qui l’engage pénalement. Mentir sous serment porte un nom, le parjure. Nous savons qu’il s’est déjà parjuré à de nombreuses reprises, à l’Assemblée par exemple, cette fois-ci c’est lors de la Commission d’enquête.
Cependant, un document produit par le collectif des victimes de Bétharram, publié le 19 mai 2025, contredit cette affirmation. Selon ce document, issu de la revue de l’établissement, ce même surveillant, surnommé « Sanglier » par les élèves, non seulement n’a pas été licencié mais a été promu au poste de conseiller principal d’éducation (CPE) pour les élèves d’âge moyen et pour l’internat en 1997-1998. Cette révélation a suscité des critiques, notamment de la part de Jean-François Lacoste-Séris, père de l’élève blessé, qui a accusé Bayrou de mentir ou d’être mal informé.
François Bayrou a prêté serment formel lors de son audition à l’Assemblée nationale le 14 mai 2025, ses déclarations pourraient être considérées comme un parjure selon le droit français. Le parjure est défini comme une fausse déclaration sous serment, et les commissions d’enquête de l’Assemblée nationale ont le pouvoir de requérir des témoignages sous serment, comme mentionné dans les règles procédurales de l’Assemblée.
C’est d’autant plus grave qu’il avait tout le temps nécessaire, plusieurs mois, pour préparer sa défense avec ses équipes. Il ne peut pas négliger l’information en faisant croire que grâce à lui le nécessaire a été fait alors que c’est l’inverse puisque le surveillant condamné par la justice a été promu…
Le collectif de victimes de l’établissement privé Notre-Dame-de-Bétharram a produit un document, lundi, contredisant les propos du Premier ministre François Bayrou lors de son audition.
Un surveillant condamné pour violences sur un élève de Notre-Dame-de-Bétharram en 1996 faisait toujours partie de l’établissement en 1997-1998, selon un document produit lundi par le collectif des victimes, contredisant les propos de François Bayrou ayant évoqué son licenciement lors de son audition à l’Assemblée.
Interrogé sous serment mercredi par les députés membres de la commission d’enquête sur les violences dans les établissements scolaires, le Premier ministre, qui était ministre de l’Éducation (1993-1997) à l’époque des faits, a présenté un courrier mentionnant le renvoi de ce surveillant, quelques mois après une inspection diligentée par ses soins à Bétharram (Pyrénées-Atlantiques).
Les victimes contre-attaquent
Mais le collectif des victimes de cette vaste affaire de violences physiques et sexuelles a publié lundi un document issu de la revue de l’établissement catholique : en 1997-1998, ce surveillant figure dans l’organigramme au poste de conseiller principal d’éducation (CPE) pour les élèves d’âge moyen et pour l’internat.
« En 1997-1998, l’auteur de la gifle (…) est toujours présent à Bétharram, ayant même obtenu une promotion étant CPE », a fait valoir Alain Esquerre, porte-parole du collectif des victimes.
« Il n’a été nullement licencié comme a pu le dire le Premier ministre », a-t-il ajouté.
Ce surveillant, surnommé « Sanglier » par les élèves, avait été poursuivi après une gifle assénée en 1995 à un élève qui lui avait perforé le tympan. Il avait été condamné en juin 1996 pour « coups et blessures » à 5.000 francs (environ 750 euros) d’amende avec sursis par le tribunal de Pau.
À l’appui de ses propos, François Bayrou s’est prévalu mercredi d’un courrier adressé au rectorat « au mois de novembre 1996 ». « J’ai un document qui le prouve. En novembre, le supérieur ou le directeur de Bétharram adresse au recteur un suivi du rapport (d’inspection) dans lequel il lui indique que le surveillant a été licencié », a assuré le Premier ministre.
Cette déclaration a fait bondir Jean-François Lacoste-Séris, père de l’élève blessé en 1995. « Il n’a pas été viré après sa condamnation, il a été promu », avait déclaré dès mercredi soir M. Lacoste-Séris à l’AFP, estimant que le Premier ministre avait « menti » ou était « mal documenté » sur ce point.
Dans ce dossier, François Bayrou est notamment accusé par la gauche d’avoir été au courant dans le passé, des agissements dénoncés aujourd’hui, et d’être intervenu dans une affaire judiciaire impliquant un religieux de Bétharram. Le Premier ministre a démenti fermement à plusieurs reprises, dénonçant encore mercredi une « instrumentalisation » politique.