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Dans un paysage technologique et un monde bouleversé par l’IA, la régulation de l’intelligence artificielle devient un enjeu majeur.
Un groupe de 45 entreprises, comprenant l’IA Mistral, et des géants comme Carrefour ou Total, s’est récemment manifesté pour exprimer ses préoccupations vis-à-vis de l’IA Act, le règlement européen sur l’intelligence artificielle.
Dans une lettre adressée à la Commission européenne, elles demandent un moratoire de deux ans sur certaines obligations de ce règlement, arguant que ces dernières pourraient nuire à leur compétitivité.
Les risques de l’AI Act pour la compétitivité
Les signataires de la lettre soulignent que les dispositions proposées dans l’AI Act sont perçues comme vagues et complexes. Cette complexité pourrait entraîner une incertitude juridique qui, selon eux, freinerait l’innovation au sein des entreprises. L’IA ACT est-il trop contraignant ?
Chez Yiaho, nous avons tiré la sonnette d’alarme depuis plusieurs mois, non pas sur la régulation, qui demeure essentielle, mais sur l’importance du délai d’adaptation et de la compétitivité, deux aspects cruciaux dans le contexte mondial de l’intelligence artificielle.
Une telle situation pourrait dissuader la création d’entreprises de pointe en Europe, rendant difficile la rivalité avec d’autres régions où la régulation est moins contraignante.
Rappel : Qu’est-ce que l’IA Act ?
L’IA Act a pour ambition d’établir un cadre régulatoire pour le développement et l’utilisation de l’intelligence artificielle en Europe. Son objectif est de garantir que les technologies d’IA soient utilisées de manière éthique et responsable, tout en protégeant les droits des citoyens européens.
Alors que l’IA ACT est déjà applicable, les entreprises estiment que l’application de ce cadre pourrait, au contraire, créer des obstacles à l’innovation et à la croissance.
Un moratoire de deux ans
Les entreprises demandent un report spécifique de deux échéances clés du règlement. D’une part, la mise en œuvre des exigences pour les modèles d’IA « à usage général » comme Yiaho, OpenAI ou Gemini, prévue pour août 2025, inclut des technologies comme les générateurs de texte et d’images.
D’autre part, les obligations concernant les systèmes d’IA considérés comme « à haut risque » entrant en vigueur en 2026 soulèvent des inquiétudes concernant les évaluations de risques, notamment dans des secteurs sensibles tels que la santé, l’éducation et la justice.
Lire à ce sujet : Yiaho : L’IA qui répond parfaitement au cadre d’usage français pour l’éducation
Vers un équilibre entre régulation et innovation
Le groupe d’entreprises fait valoir que, historiquement, l’Europe a su trouver un équilibre entre régulation et innovation. Cependant, cet équilibre semble aujourd’hui menacé selon leurs déclarations.
En demandant un délai, ces entreprises espèrent que des normes techniques et des lignes directrices adéquates seront mises en place, permettant un déploiement de l’IA qui soit à la fois sécurisé et propice à l’innovation.
Ainsi, le débat autour de l’AI Act met en lumière des tensions entre la nécessité d’une régulation efficace et le besoin d’une flexibilité suffisante pour favoriser l’innovation. Les prochains mois seront cruciaux pour déterminer comment l’Europe abordera cette question délicate.
Source : Le Monde
~ Team Yiaho
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