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FIGAROVOX/ENTRETIEN - En faisant adopter, pour la première fois de son histoire, une proposition de résolution dénonçant l’accord franco-algérien de 1968, le RN parvient à imposer la question migratoire à l’agenda parlementaire, et esquisse la possibilité d’une union des droites, analyse Arnaud Benedetti.
Arnaud Benedetti, professeur associé à l’Université Paris-Sorbonne, est le fondateur du comité de soutien international à Boualem Sansal. Il est rédacteur en chef de la Revue Politique et Parlementaire.
LE FIGARO. - Quelle est la portée politique, juridique et symbolique de l’adoption par l’Assemblée nationale d’une proposition de résolution du RN visant à dénoncer les accords franco-algériens de 1968 ?
Arnaud BENEDETTI. - La portée de ce vote est d’abord politique et symbolique avant d’être juridique. Juridiquement, une résolution parlementaire n’a pas de valeur contraignante : elle n’abroge ni ne modifie les accords de 1968. Elle exprime une position, une intention, elle envoie un signal politique — en l’occurrence celui d’une volonté de rupture avec un cadre bilatéral hérité d’une autre époque. Mais c’est précisément sur le plan symbolique que cette initiative prend sens : elle marque la réémergence, dans l’espace public et parlementaire, d’un débat longtemps enfoui sur…


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