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A69. Ce week-end, près de 2 000 personnes se sont retrouvées au château de Scopont dans une ambiance festive et combative, à 180 mètres du chantier de l’autoroute A69. Les Soulèvements de la Terre, La Voie est libre, Extinction rébellion, de nombreux collectifs se sont retrouvés pour poursuivre la mobilisation contre l’autoroute, jugé illégale par […]
A69. Ce week-end, près de 2 000 personnes se sont retrouvées au château de Scopont dans une ambiance festive et combative, à 180 mètres du chantier de l’autoroute A69. Les Soulèvements de la Terre, La Voie est libre, Extinction rébellion, de nombreux collectifs se sont retrouvés pour poursuivre la mobilisation contre l’autoroute, jugé illégale par le Tribunal administratif de Toulouse le jeudi 27 février dernier. Aux côtés des collectifs, les députés insoumis Anne Stambach-Terrenoir, Hadrien Clouet et Karen Erodi étaient présents ainsi que de nombreux militants insoumis.
Après trois mois d’arrêt des travaux, le chantier a repris après la suspension de la décision du tribunal administratif par la Cour administrative d’appel. Cette dernière ne s’est cependant pas prononcé sur la légalité ou non de l’autoroute. C’est pour mettre un coup d’arrêt définitif à ce grand projet inutile, couteux et anti-écologique que toute une vie collective s’est organisée ce week-end dans le Tarn, entre assemblée générale et « turbo teuf ». Notre article.
L’A69, une autoroute illégale dont les travaux se poursuivent
Le 27 février 2025, le tribunal administratif avait jugé illégale le chantier de l’A69 en estimant que le projet ne répondait à aucune raison impérative d’intérêt public majeur. Une défaite majeure pour les pourfendeurs de l’environnement : la société Atosca et Carole Delga, première des partisanes de l’A69. Pour contourner cette décision, les députés macronistes, RN et LR ont voté pour la reprise du chantier au début du mois de juin, en commission, avant d’être battu dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale par les insoumis.
Mais trois mois plus tard, la situation s’inverse. Le 28 mai 2025, la Cour administrative d’appel de Toulouse a autorisé la reprise des travaux de l’autoroute A69 mais sans juger la légalité ou non du chantier. Tout cela pour gagner 15 minutes, en voiture. Pour un tarif de péage faramineux et avec à la clé, la destruction de 400 hectares de terres agricoles.
Pour aller plus loin : Reprise des travaux de l’A69 : un passage en force inacceptable
🛣️ A69 : Je condamne l'action de ce gouvernement qui pousse à ce qu'il y ait des affrontements violents.
Le rapporteur spécial des Nations Unies a dit l'année dernière que la France était le pire pays d'Europe sur la criminalisation des militants écologistes.#BFMPolitique pic.twitter.com/z7JcIc0ip8
Contre l’A69, les mobilisations populaires se poursuivent
Ce week-end, à l’initiative des collectifs mobilisés contre l’A69, un grand rassemblement a lieu au Château de Scopont. L’objectif reste inchangé. Faire tomber ce grand projet inutile, couteux et anti-écologique. Sur place, les avis sont unanimes. « Je suis venu car c’est insupportable que les défenseurs de l’A69 magouillent pour la reprise du chantier avec une loi sur mesure » déclare Léo, soulignant « l’ambiance militante et festive » de l’évènement. « C’est un pari réussi, on voulait que réunir du monde et près de 2000 personnes sont venues », assure Gabrielle.

La couverture médiatico-politique sur l’évènement est, sans étonnement, toujours la même. Les plateaux de télévision ont présenté l’évènement comme une série « d’affrontements » et de « violences ». Ce dimanche, Mathilde Panot fut interrogée sur BFMTV avec l’éternelle question : « Est-ce que vous condamnez ? ». La présidente du groupe parlementaire insoumis a répondu en rappelant les faits : « Je condamne l’action de ce gouvernement qui pousse à ce qu’il y ait des affrontements violents. Le rapporteur spécial des Nations Unies a dit l’année dernière que la France était le pire pays d’Europe sur la criminalisation des militants écologistes. »
