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À Gaza, l’armée de Netanyahu confisque systématiquement le lait en poudre pour affamer les enfants

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À Gaza, le lait sous toutes ses formes est devenu la cible des criminels de guerre israéliens qui font la chasse à ces produits pour les nourrissons. Le Dr Ahmad, un médecin urgentiste américain en mission pour Gaza s’est vu confisquer des boîtes de lait en poudre. Il alerte sur la confiscation systématique de ces […]

À Gaza, le lait sous toutes ses formes est devenu la cible des criminels de guerre israéliens qui font la chasse à ces produits pour les nourrissons. Le Dr Ahmad, un médecin urgentiste américain en mission pour Gaza s’est vu confisquer des boîtes de lait en poudre. Il alerte sur la confiscation systématique de ces produits dans la stratégie de famine utilisée comme arme de guerre par Netanyahu. L’UNICEF rapporte qu’en mai 2025, 636 enfants ont été diagnostiqués au dernier stade de la malnutrition avec un risque très élevé de mortalité, 5 119 avec malnutrition aiguë. Notre article.

« Je m’appelle Thaer Ahmad, je suis médecin et on m’a empêché d’apporter le lait pour bébé que j’avais avec moi et dont les nouveaux-nés ont désespérément besoin. »

Le Dr Ahmad, un médecin urgentiste américain en mission pour Gaza s’est vu confisquer des boîtes de lait en poudre. Ces produits sont systématiquement confisqués par l’armée israélienne.

« Je portais une petite boîte de lait infantile dans mon sac. Ce n’était pas simplement du lait en poudre, c’était une bouée de sauvetage pour un nourrisson en train de mourir. J’allais entrer à Gaza, mais Israël m’a bloqué. Ils ont dit que le lait n’était pas autorisé. »

Le Dr Ahmad a rencontré dans la foulée des responsables européens pour dénoncer cette famine organisée :

« J’ai apporté avec moi la même boîte de lait qui s’était vu refuser l’accès à Gaza. Certains d’entre eux ont pleuré en entendant ce à quoi mes collègues dans les hôpitaux de Gaza sont confrontés. Mais les larmes ne sauvent pas des vies. ».

Le Dr Ahmad nous lance cet appel :

Bonjour ! Je m’appelle Thaer Ahmad, je suis médecin, et on vient de me refuser l’entrée à Gaza — et on m’a empêché d’apporter le lait pour bébé que j’avais avec moi et dont les nouveau-nés là-bas ont désespérément besoin.

Les mères à Gaza sont tellement malnutries qu’elles ne peuvent pas donner de lait à leurs propres bébés, et les hôpitaux manquent de lait pour bébé, vital — parce qu’Israël ne le laisse tout simplement pas entrer.

Et pendant que vous lisez ceci, 580 nouveau-nés prématurés à Gaza risquent de mourir de faim. Nous devons agir rapidement pour ne pas laisser un seul autre mourir !

La pression internationale a aidé à pousser Netanyahu à laisser entrer une aide limitée, y compris un filet de lait infantile. Mais cela est loin d’être suffisant, et les hôpitaux de Gaza tirent la sonnette d’alarme !

https://secure.avaaz.org/campaign/en/let_milk_into_gaza_loc/

Ce témoignage du Dr Ahmad s’ajoute aux alertes de plus en plus fréquentes et alarmistes de l’ONU et des ONG.

malnutrition gaza génocide netanyahyCapture d’écran. Source : UNRWA.

Rien qu’en mai, 636 enfants ont été diagnostiqués de malnutrition aiguë sévère avec risque élevé de mortalité (UNICEF)

La malnutrition aiguë sévère est la forme la plus grave de malnutrition qui met la vie en danger, surtout chez les enfants de moins de 5 ans. Elle se caractérise par une perte de poids rapide et importante, une fonte musculaire, et parfois un œdème (gonflement dû à une rétention d’eau). Les conséquences sont un risque très élevé de mortalité sans traitement, un affaiblissement immunitaire sévère et des retards de croissance, de développement cognitif et moteur.

Sans traitement intensif, ces enfants vont mourir rapidement. Or Netanyahu et son armée ont endommagé ou détruit les systèmes essentiels d’approvisionnement en eau, d’assainissement et de santé dans la bande de Gaza. L’accès aux médicaments est bloqué, 50 % des structures médicales ont été détruites ou endommagées, une partie du personnel soignant tué ou emprisonné. Même quelques boîtes de lait infantile apportées par des médecins humanitaires sont confisquées.

L’UNICEF indique que la diarrhée aqueuse aiguë représente déjà un cas de maladie sur quatre, recensé à Gaza, et des cas suspects d’hépatite A, une maladie hautement contagieuse et rapidement mortelle, sont signalés. Avec l’augmentation des températures dans les semaines à venir, la situation ne devrait qu’empirer.

« Il s’agit d’un avertissement urgent. Une action concertée est nécessaire immédiatement pour empêcher la famine de s’aggraver, la malnutrition de progresser, la propagation des maladies, le tarissement de l’eau et, en fin de compte, pour prévenir la multiplication des décès d’enfants, pourtant totalement évitables. […] L’aide humanitaire et les biens commerciaux doivent pouvoir entrer, par tous les points de passage disponibles, et être acheminés rapidement, en toute sécurité et dans la dignité, aux familles dans le besoin, où qu’elles se trouvent »

Édouard Beigbeder, directeur régional de l’UNICEF pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nordder.

Mortalité directe et indirecte à Gaza

Dans un article récent, nous avions fait la synthèse de plusieurs publications publiées dans The Lancet montrant qu’il fallait probablement multiplier par 4 les chiffres de mortalité directe par traumatismes (balles, bombes) pour avoir une estimation du nombre réel de morts à Gaza. Du fait de la destruction des centres de soins spécialisés, du blocage organisé des médicaments, avoir un cancer, un diabète ou une maladie chronique grave signifie beaucoup de souffrances et une mortalité probable à Gaza. Entre 9 et 13 % de la population serait décimée.

Ce rapport de l’UNICEF et ceux des organisations de l’ONU (voir notre article) montrent que la famine organisée par Israël condamne le peuple palestinien, en particulier les enfants, à encore plus de souffrances et un risque accru de mortalité.

Et pour documenter ce génocide se déroulant sous nos yeux, l’Insoumission publie chaque semaine une synthèse des points de situation hebdomadaires du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA)

Par les Insoumis du Pic Saint Loup (34)

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