Jusqu’à présent, la Bretagne semblait épargnée par la tentation fasciste. Mais comme partout ailleurs, des digues sont en train de céder. S’il n’y a pour le moment aucun.e maire, ni député.e RN, aux dernières élections, ce parti a fortement progressé en Bretagne qu’il considère comme un territoire à conquérir et où il espère développer un maillage militant aujourd’hui embryonnaire.
Pour cela, il s’appuie notamment sur son organisation de jeunesse, le RNJ qui sert à former les futurs cadres du parti et à recruter des petites mains, notamment à la Cocarde (syndicat étudiant regroupant différents courant de l’extrême droite) et dans les différents groupuscules de nazillons locaux. Et les aspirants fachos du RNJ de toute la Bretagne veulent se réunir le 21 juin dans les Côtes-d’Armor pour un week-end régional. Comme leurs aînés du RN, les cadres du RNJ jouent la carte de la respectabilité. Mais leurs costumes-cravates ne suffisent pas à dissimuler leur racisme, ni les sympathies néo-nazies et l’appétence pour la violence de certains participants à leurs réunions.
Ne laissons pas les fascistes s’organiser
Leurs idées réactionnaires sont omniprésentes dans les médias et les institutions mais la population résiste à cette propagande. Malgré la puissance médiatique et financière du RN, ils n’ont quasiment pas de militants. C’est pourquoi ils sont obligés d’organiser leurs réunions en catimini, comme tente de le faire le RNJ dans les Côtes-d’Armor. Et nous devons nous assurer que cela ne change pas. Il est essentiel d’empêcher la banalisation et le développement de ces organisations qui profitent de chacune de ces réunions pour recruter.

Si nous les laissons occuper le terrain et étoffer leur réseau militant, ils pourraient mettre en application dans les rues leurs idées. Et l’histoire nous a appris ce qui se passait une fois que les fascistes sont assez forts pour oser parader à visage découvert.
Les fachos se disent « antisystème » sans jamais s’en prendre aux fondements de cette société injuste. Leur seul projet politique est la haine des minorités et de ceux qu’ils désignent comme étranger.e.s et qu’ils rendent responsables de tous nos maux. La division qu’ils promeuvent sont le terreau du fascisme.
Chaque once de terrain qu’on leur laisse est une place en moins pour nos idéaux émancipateurs, nos espaces de solidarités concrets et nos nos luttes.
C’est aujourd’hui qu’il faut les contrer, avant qu’ils ne réussissent à se développer !

RDV le samedi 21 juin dans les Côtes d’Armor !!
Réserve ta journée pour une fête de la musique populaire et antifasciste !
Plus d’infos à venir par mail, sur ce site et sur les réseaux sociaux.
Viens avec ton déguisement, ton pique-nique, tes slogans, ton jeu de palets, tes banderoles et ton mégaphone pour affirmer que la Bretagne restera antifasciste ouverte et solidaire !
Si tu es une fanfare, une chorale, un groupe de musique bretonne ou tout autre chose qui n’a pas besoin de sonorisation et que tu peux être là le 21, écris à : [email protected]

Premiers Signataires :
CGT agglomération de Saint-Brieuc, CGT Fédération Nationale des Mines et de l’Energie 22, Collectif Presse-Cuvettes (Saint-Brieuc), Collectif Antifasciste du Pays de Quimper, Collectif de Vigilance Antifasciste 22, Comité ATTAC Rennes, Comité Nathalie Le Mel du NPA Révolutionnaires Contrevents (Antifascisme rural et justice sociale), CNT-STAF29 , Dispac’h, Ensemble !22, Fédération des Côtes d’Armor de la LDH, Front commun antifasciste et antiraciste 22, Front Révolutionnaire Anti-Patriarcal, Fédération régionale de Bretagne du mouvement français pour le Planning familial,FSU 22,Groupe Antifasciste et Révolutionnaire Brest et Alentours, LDH de Saint-Brieuc, Solidaires 22, La France Insoumise 22, Section Trégor Goëlo LDH, Union départementale CGT des Côtes d’Armor, Vigilance et Initiative Syndicale Antifasciste 22