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Le 10 juin dernier, la chambre haute du Parlement russe a voté en faveur du développement d'une application de messagerie soutenue par l’État. L'objectif : remplacer des réseaux tels que WhatsApp ou Telegram pour en créer des versions nationales, développées par le groupe VK.
Pour WhatsApp et Telegram, en Russie, la fin est proche. Du moins, c’est ce qu’espère Vladimir Poutine, qui souhaite la création d’une « messagerie nationale », 100 % made in Russie, pour remplacer ces services de messageries utilisés par la population locale et qui échappent encore au contrôle du Kremlin. En 2022 déjà, au lancement de l’offensive contre l’Ukraine, WhatsApp avait été considérée comme « extrémiste » par les autorités. Quant aux principaux réseaux sociaux américains – Facebook, Instagram et X –, ils ont tout bonnement été bloqués en Russie car inaccessibles sans VPN (réseau virtuel privé).
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Ainsi, selon les informations de Radio France, les autorités russes ont confié au groupe russe VK la mission de lancer sa propre messagerie. Rappelons que cette entreprise a été créée en 2006 par Pavel Durov – arrêté en France en août dernier par la justice française, qui le soupçonnait d’avoir laissé prospérer sur le réseau social des contenus pédopornographiques et des opérations du crime organisé –, dans l’objectif de remplacer Facebook.
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Aujourd’hui, VK est détenu par l'oligarque Youri Kavalchuk, proche de Vladimir Poutine. En concluant un contrat avec cette entreprise nationale, le but est d’ « intégrer » la nouvelle application russe aux services gouvernementaux, comme l’a souligné Anton Gorelkin, député de la commission de la politique de l'information du parlement russe, sur Telegram.
YouTube dans le viseur
Le 10 juin dernier, la chambre basse du Parlement russe a d’ores et déjà voté en faveur du développement d'une application de messagerie soutenue par l’État. Le projet de loi doit encore passer par la chambre haute puis être signé par le président Poutine avant d’entrer en vigueur.
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Dans le viseur du Kremlin, figure également YouTube, dont le débit a considérablement été réduit pour ses utilisateurs russes. Selon les chiffres de Reuters, l’audience de cette application dans le pays a fortement chuté au cours de l'année écoulée, passant de plus de 40 millions d'utilisateurs quotidiens à moins de 10 millions à la mi-2024. Ce faisant, Moscou souhaite privilégier son concurrent russe, VK Video.