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Thibaud Moritz / AFP
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Émissaire de Tamin ben Hamad al-Thani en France et président du PSG depuis 2011, Nasser al-Khelaïfi savoure la victoire de son club en coupe d’Europe. Mais en coulisse les procédures pénales s’accumulent.
« J’ai dormi avec la coupe ! » Nasser al-Khelaïfi, « NAK », comme il est surnommé dans les couloirs du PSG, a pu enfin s’offrir ce luxe. Une revanche de longue haleine pour ce Qatari de 51 ans et la fin d’une malédiction pour le club parisien, qui, malgré ses 10 victoires en championnat de France, sa dizaine de milliards engloutis, sa ribambelle de champions, n’était pas parvenu à décrocher le moindre titre européen. Visage d’ordinaire fermé, rictus énigmatique, NAK peut enfin sourire franchement quand il brandit la coupe sur la pelouse de Munich. Puis quand il sort de l’avion Qatar Airways à la tête de son équipe. Et enfin quand il se retrouve sur la tribune à l’Élysée, félicité par Macron en personne.
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Mais qui est vraiment ce NAK, ministre sans portefeuille du Qatar et homme lige de l’émir en France ? Un personnage à deux faces, affable en apparence mais secret, susceptible et rancunier, régnant depuis 2011 sur le club parisien, et, au-delà, sur tout le football français. Il est né à Doha le 12 novembre 1973, sur les docks, dans une fratrie composée de cinq garçons et d’une fille. Lui raconte que son père était « pêcheur de perles », une de ces professions ancestrales qui font la légende du petit émirat gazier du golfe Persique.