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Par Le Figaro
Publié il y a 3 heures , Mis à jour il y a 1 heure
ANALYSE - Vingt-cinq ans après les guerres d’ex-Yougoslavie, toute la région des Balkans occidentaux est devenue une zone grise et instable.
Depuis l’assassinat de l’archiduc autrichien François Ferdinand par un nationaliste serbe, en 1914, à Sarajevo, qui plongea le continent européen dans la Première Guerre mondiale, les Balkans sont restés la poudrière de l’Europe, un cœur volcanique régulièrement secoué par des poussées de lave. La dernière éruption en date est sortie, cette semaine, des braises mal éteintes du dernier conflit des guerres d’ex-Yougoslavie, celui qui a opposé à la fin des années 1990 la Serbie et le Kosovo. Elle a fait plusieurs dizaines de blessés parmi les forces de l’Otan qui servent toujours de tampon entre la petite minorité serbe du Nord et l’écrasante majorité albanaise de cette ancienne province de Serbie. Depuis que les forces de l’Alliance atlantique ont aidé les Kosovars à se libérer de la répression de l’ancien président serbe Slobodan Milosevic, surnommé «le boucher des Balkans», et depuis que les Albanais ont déclaré leur indépendance en 2008, au grand dam de Belgrade qui ne l’a jamais reconnue…