Le feuilleton législatif n’en finit plus d’alimenter la chronique. Mercredi, dans une ambiance abracadabrandesque, l’article principal de la proposition de loi du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (Liot), visant à abroger le texte sur la retraite à 64 ans, a été supprimé par les députés en commission des affaires sociales.

Sous les hurlements des élus de la Nupes, quittant la séance après la suppression de leurs sous-amendements surprises. Une journée de guérilla parlementaire qui a donc, une fois n’est pas coutume, tourné en faveur du camp présidentiel, usant de manœuvres législatives parfois inédites pour faire échouer le coup politique monté par les oppositions.

Mais l’histoire n’est pas tout à fait terminée: reste désormais à la majorité relative à mettre à exécution la dernière partie de son plan en faisant déclarer «irrecevable» l’abrogation du texte, au titre de l’article 40 de la Constitution, qui indique qu’une proposition émanant des parlementaires ne peut…