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Les élus de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) ont enfin voté le budget pour 2025. Des économies ont dû être trouvées partout.

Par Coralie Durand Publié le 15 avr. 2025 à 17h00
Cela a peut-être été le budget le plus difficile à boucler de toute la mandature. Coincée dans l’étau du contexte international et de l’instabilité gouvernementale, la municipalité de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) avait choisi de se donner un peu plus de temps en retardant le vote. « Le choix de la responsabilité », a rappelé l’adjoint aux Finances Xavier Perrin lors du conseil municipal du vendredi 4 avril 2025.
« Pas d’austérité »
Il n’y avait pas que les chiffres à attendre du gouvernement : il fallait aussi prendre l’ampleur des « chocs externes » qui ont grevé le budget précédent : masse salariale, coût de l’énergie, assurances, etc.
En 2024, entre ce que nous avions imaginé et ce que nous avons réellement dépensé, il y a un écart de 1,9 million d’euros.
Un coût qui va rester, voire augmenter, « sans que nous modifiions d’un seul millimètre nos politiques publiques ».
De quoi faire dépasser le budget municipal de plus de 5 millions d’euros « et nous ne pouvons pas assumer une telle hausse ». L’adjoint explique ainsi avoir dû « réduire ailleurs, sur d’autres lignes, afin de limiter la hausse générale du budget à seulement 2,1 millions ». Xavier Perrin se défend d’une politique « d’austérité », mais « nous souhaitons ralentir la croissance de notre budget ».
« Une subvention n’est pas un dû »
L’enveloppe des subventions aux associations s’élève à 8,3 millions d’euros, soit une baisse de 500 000 € par rapport à 2024. La première adjointe Céline Girard-Raffin a souligné qu’aucun « coup de rabot arbitraire » n’avait été fait. « Un travail dans la dentelle a été mené, au cas par cas, en fonction de la demande, de la taille, du modèle économique, etc. »
Elle a conclu le débat en rappelant qu’une « subvention n’est pas un dû. Elle est tous les ans à réinterroger. La décision d’attribution d’une subvention reste à l’appréciation des élus d’une majorité au regard de la rencontre entre un projet associatif et un projet politique ».
Pas de hausse des taux d’imposition
Côté chiffres, la municipalité n’augmente pas ses taux de fiscalité locale cette année. Elle compte tout de même sur une hausse du produit de 2 millions d’euros, avec l’augmentation des bases d’1,8 % et la croissance démographique.
L’épargne nette prend un léger coup, avec 6 millions d’euros, mais « 100 % de la dette de Saint-Nazaire est classée 1A, c’est-à-dire le risque le plus faible » – phrase qu’a répétée le maire David Samzun à l’intention des élus de la Presqu’île.
Des reports de projet
Pour tenir sous coupe cette hausse, il a fallu couper dans les subventions, mais aussi reporter des projets. On a déjà parlé du projet de nouvelle école qui devait voir le jour à l’ouest de la ville : sa non-réalisation va permettre une économie de 15 millions d’euros.
La réhabilitation de la maison de quartier de Kerlédé attendra également après 2029, « les travaux ne pouvant démarrer qu’après la livraison du multi-accueil ». Celle de l’ALSH de Bonne Anse ne sera pas globale, mais se contentera d’interventions ponctuelles. Deux économies respectives de 1,6 et 3,5 millions d’euros.
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