Au Stade de France

Ce que dit cette qualification du caractère de l’équipe de France 
« Elle dit beaucoup de choses. Tout ce qui a précédé le premier match, même si je n’étais pas très audible (au regard du résultat en Croatie), il y avait tout ce qu’il fallait (à l’entraînement). On n’a pas concrétisé là-bas, on a basculé (sur le retour) et on a fait un match de très haut niveau ce soir face à une belle équipe croate. La logique aurait voulu qu’on n’aille pas jusqu’à la séance de penalty, elle nous a souri encore une fois. C’était important d’embarquer les 80.000 personnes avec nous. On a fait une grande performance avec une équipe jeune qui a moins d’expérience. Ce sera un match important pour eux dans la progression qu’ils doivent avoir dans les semaines à venir. »

Le récital de Michael Olise
« On ne peut pas comparer les joueurs, mais Michael a énormément de qualités. Il a eu des périodes plus compliquées, mais étant donné ce qu’il fait avec son club, il a beaucoup progressé. Aujourd’hui, il a été étincelant dans son registre. Je vois le souvent, des fois cela met un peu de temps. Il a mis du liant avec les trois joueurs offensifs. Au-delà de son coup franc direct, sa touche technique, je suis content pour lui et cela laisse présager d’autres rendez-vous, ou il va gagner en confiance. (À ses débuts) Il était peut-être un peu timide, sur la réserve, on sent qu’il a pris confiance avec ce qu’il fait au Bayern Munich. »

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Le rôle de Mike Maignan sur les penalties
« Depuis qu’on les travaille (les séances de tirs au but), on les gagne (rires). Les joueurs de l’équipe de France savent que Mike est très performant. C’est par rapport aux duels qu’il a avec les tireurs adverses. C’est un rapport de force et Mike a cette qualité. C’est un geste technique et il est performant sur cette séance. On lui doit la qualification. Ela aurait été rageant de rater la qualification sur cette séance car on aurait pu prendre un écart plus important avant cette séance de tirs au but. »

Son analyse de Mbappé joueur et capitaine
« Il a eu des occasions, il n’a pas marqué dans le jeu. Ces statistiques (7 buts sans marquer avec les Bleus)… Kylian est rayonnant, il est un formidable leader. Que ce soit sur le terrain ou en dehors, il a dégagé beaucoup d’enthousiasme et de volonté. Il a eu une période difficile, on ne va pas revenir là-dessus. Après Doha, il a très bien pris le relais. Il est différent de Hugo et Raphaël. C’est un grand joueur et il a été un formidable capitaine sur ce rassemblement. »

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La séance de tirs au but
« On ne la travaille pas régulièrement, mais on en fait tirer dans la semaine. Mon choix des joueurs ? Cela dépend du ressenti des joueurs, il y a un partage et un échange. Si un joueur ne se sent pas, cela ne sert à rien de le faire tirer. C’est un geste technique. Entre le faire à l’entraînement et devant 80.000 personnes, ce n’est pas la même chose. »

La demi-finale face à l’Espagne
« Quand vous êtes au Final Four, il y a toujours les mêmes équipes. Revanche ? Il n’y a pas de revanche car on ne peut pas rejouer la demi-finale de l’Euro. On va rencontrer l’une des meilleures, si ce n’est la meilleure équipe d’Europe et du monde aujourd’hui. L’équipe de France est plus jeune, mais à travers les matches comme ce soir, cela va dans la progression. »

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Le culot de Doué
« Je savais ce qu’il était capable de faire avec son club. Ce que je l’ai vu faire sur et en dehors du terrain, surtout qu’il ne change pas. Il a tout dans les qualités footballistiques. Tout est bien cadré, il est mature. Il a marqué son penalty pour sa première sélection, il y a d’autres jeunes qui ont du potentiel et je les ai vus avec les Espoirs (5-3 contre l’Angleterre), mais ils ont un championnat d’Europe et je ferai en sorte, sauf cas de force majeur, de leur laisser la meilleure équipe possible. Akliouche, Cherki, Ekitike, Millot… Que Rayan ait le potentiel de venir en équipe de France A, comme d’autres, oui. À lui de confirmer, il fait de très belles choses avec son club. »

Son bilan Ligue des nations
« Le chemin est long jusqu’à la Coupe du monde. J’ai tenté de répartir le temps de jeu. Ce n’est pas figé, évidemment cela me faisait prendre des risques par rapport à un objectif de qualification, mais c’était le moment de le faire. On savait ce qui nous attendait en juin, on sera au Final Four, on fait encore une demi-finale, c’est bien. Après, on se lancera sur la phase de qualifications qui sera très importante pour nous. »