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ENTRETIEN - Face à l’ampleur d’un mouvement de contestation dans le sud du pays, le régime commence à perdre patience, analyse Salam Kawakibi, directeur du CAREP Paris.
Le 17 août, quelques centaines de manifestants se sont rassemblés pour protester contre la levée des subventions de l’État sur le pétrole dans le sud de la Syrie, à Deraa et Suayda. Dans cette dernière ville, cinq semaines plus tard, ils sont maintenant des milliers à manifester, et demandent une transition politique et la mise en place d’une nouvelle Constitution. Leurs slogans, tels que «le peuple veut la chute du régime», rappellent ceux du soulèvement populaire de 2011, épisode déclencheur de la guerre civile qui ravage le pays depuis.
Chercheur en science politique, Salam Kawakibi est directeur du Centre arabe d’études et de recherches politiques de Paris (CAREP). Ancien directeur adjoint à l'Arab Reform Initiative, professeur associé à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, il est également président de l'association « Initiative pour une Syrie nouvelle ».
LE FIGARO. - Comment expliquer l’éclatement de manifestations dans le sud de la Syrie mi-août, et l’ampleur qu’elles ont prise…