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Par Baptiste Desprez, au Stade de France
Publié le 23 mars 2025 à 23h44, mis à jour le 24 mars 2025 à 00h20
Dans un match à sens unique, l’équipe de France a renversé la Croatie (2-0, 5 tab à 4) pour se qualifier en demi-finale de la Ligue des nations.
Passer la publicité Passer la publicité80.000 spectateurs debout, une communion et un Mike Maignan aux anges porté en triomphe par toute l’équipe de France. Pour une grande soirée. Le Stade de France n’a pas boudé son plaisir au moment de fêter la qualification au Final Four de la Ligue des nations de Bleus transcendés (2-0, 5 tab à 4) et qui ont logiquement renversé la Croatie avec orgueil et fierté. Vexée et touchée, la bande de Mbappé a su réagir et prouvé, malgré ses failles, sa capacité de rebond. Elle avait bien le droit de s’offrir un tour d’honneur dimanche soir sous la musique « I Will survive », avant de penser à ses retrouvailles avec l’Espagne en demi-finale le 5 juin prochain.
Giroud ovationné, Deschamps bluffeur
Dans son désir d’apporter un peu de folie et d’opérer une remontada attendue, Didier Deschamps a brouillé les cartes. Un coup de poker vieux comme le monde mais qui a eu le mérite d’exister, avec une option plus offensive que prévu avec une attaque Dembélé-Olise-Barcola et Mbappé en pointe et un milieu réduit à deux unités avec Tchouaméni-Koné. Dans un stade en surchauffe après le vibrant et émouvant hommage rendu à Olivier Giroud avant la rencontre, les Bleus ont compris le message en débutant avec un tout autre visage que celui entrevu à Split trois jours plus tôt. Pas bien difficile non plus tant le voyage sur la côte adriatique avait été calamiteux (dafaite 2-0).
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Olise, un bijou et un récital
Maîtres des débats face à des Croates gestionnaires, les Bleus l’ont été. Plus agressifs aussi, mais pas forcément plus inspirés dans le dernier geste avec une seule occasion franche en première période après le service d’Olise pour Barcola, stoppé par Livakovic (38e). Il y a bien eu Mbappé (14e) ou Tchouaméni (16e) en début de match, sans que cela ne fasse transpirer non plus la sélection dalmate, venue à Paris pour casser le rythme. À ce niveau, il en fallait plus pour forcer la décision et tout renverser sur son passage. Michael Olise l’a bien compris en faisant chavirer le Stade de France avec un coup franc délicieux (1-0, 52e), provoqué par Mbappé. Un vrai bijou. Et une partie du chemin effectuée. Pour un premier but qui récompense une copie de haute volée de la part du Munichois, offensif le plus saignant dimanche soir.
La persévérance de Dembélé
Dans un match à sens unique avec un Maignan au chômage technique, les Bleus n’ont cessé d’assiéger le but de Livakovic. Conscient du côté parfois trop scolaire de son équipe, avec notamment Barcola en dedans, le sélectionneur a tenté la carte bizuth avec l’entrée en jeu de Désiré Doué (64e). Manière de lancer toutes ses forces vives dans la bataille et de tenter de renverser la table. Le public y a cru quand Dembélé a fait son numéro avant de centrer pour Mbappé, pas assez précis (75e). Mais la délivrance est arrivée par le meilleur buteur européen en 2025, Ousmane Dembélé, tueur à gages à la réception d’un centre d’Olise et auteur du 2-0 (80e) synonyme de prolongation.
Maignan héros d’une irrespirable séance de tirs au but
Face à des Croates asphyxiés par deux matches en trois jours, les Bleus n’ont cessé de chercher ce fameux but du KO… et de la qualification. Par deux fois, Doué a pensé être le Sakho de 2025 avant de tomber sur le portier croate (96e, 97e), en vain. Idem avec Mbappé (107e, 117e, 120e) volontaire mais pas assez réaliste. Pour que la dramaturgie soit totale, l’histoire voulait que ce quart de finale se décide aux tirs au but. À ce petit jeu, l’équipe de France détient en ses rangs un certain Mike Maignan, qui a encore une fois fait parler sa magie dans cet exercice avec deux arrêts, synonymes de qualification au Final Four contre l’Espagne pour une revanche alléchante. Dans un Stade de France en transe. Et des drapeaux bleu-blanc-rouge partout dans les tribunes. Que la soirée fut belle.