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Libye : pourquoi les restes explosifs de guerre pourraient entraver le secours humanitaire

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Des sauveteurs devant des bâtiments qui se sont effondrés lors des inondations qui ont frappé la ville de Derna, le 14 septembre 2023. ABDULLAH DOMA / AFP

Dispersés par les inondations, les débris de guerre non explosés constituent une menace supplémentaire pour les secouristes sur place.

Neuf jours après les inondations en Libye qui ont fait au moins 11.300 morts, l’acheminement des secours et de l’aide humanitaire à Derna se poursuit, non sans difficultés. Outre les décombres et les corps, les secours pourraient faire face à un nouvel obstacle : les restes explosifs de guerre.

Alors que la solidarité internationale s’organise, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) annonçait ainsi la semaine dernière sur X ( anciennement Twitter) évaluer «les risques liés aux restes explosifs de guerre et aux dépôts de munitions», les qualifiant de «menace supplémentaire pour les habitants, les secouristes et les autorités qui s'efforcent de faire face à la situation».

«Déplacés par l'eau, ils peuvent devenir encore plus dangereux qu'avant»

«Derna a été le théâtre de combats pendant sept ans, et nous savons qu'avant la rupture du barrage, de nombreuses zones devaient encore être déminées et ne l'ont pas été en raison des ressources disponibles», nous explique Erik Tollefsen, chef de l'unité de contamination des armes du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

Les sols sont aussi contaminés par la présence de bombes à sous-munitions non explosées, ajoute Frédéric Joli, porte-parole du CICR. «Environ 30% de ces mini-bombes sont défectueuses et n'explosent pas tout de suite, attendant ainsi un choc qui les déclenche bien après le bombardement», poursuit-il.

«Cette catastrophe illustre une situation que l'on rencontre dans la plupart des contextes de guerre, comme en Afghanistan ou en Ukraine», ajoute Frédéric Joli. Alors que l’on pourrait penser qu’une fois immergés, les obus non explosés sont inoffensifs, en réalité «lorsqu'ils ont été déplacés par l'eau, ils peuvent devenir encore plus dangereux qu'avant», explique Erik Tollefsen.

Une tâche «accablante»

«Ces dernières années, nous avons travaillé en Libye avec des partenaires - issus de la société civiles ou des agences gouvernementales - dans les deux camps afin de faire prendre conscience des risques liés à la contamination par les armes», indique Erik Tollefsen. Mais la Libye ayant connu une longue guerre civile de 2014 à 2020, la tâche est «accablante», déplore Erik Tollefsen, soulignant que la capacité de déminage est «très limitée».

Pour l’heure, il n’y a pas eu d’accident répertorié, mais le CICR veut «attirer l'attention sur ce fléau» qui «agrave les capacités à répondre de façon la plus sécurisée possible pour les équipes et les populations», conclut Frédéric Joli.

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