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Par André Dubois
Publié il y a 3 heures, Mis à jour il y a 21 minutes
Dans la ville de l’est de la Libye, balayée par des pluies intenses ayant entraîné la rupture de deux barrages, les survivants, révoltés, demandent maintenant des comptes aux autorités.
Envoyé spécial à Derna,
Après quelques virages, la route laisse apparaître la mer en contrebas. Cette Méditerranée, qui faisait la fierté des habitants par sa pureté, est aujourd’hui marron. Seule une ligne bleue, au loin, rappelle ce passé pas si lointain, ou laisse espérer un éventuel futur retour à la normale. Celui-ci semble pourtant encore loin.
Dès l’entrée de Derna (située à 300 km à l’est de Benghazi), la violence de la tempête Daniel qui a frappé cette ville libyenne de 100.000 habitants, dans la nuit du 10 au 11 septembre, saute aux yeux: les voitures contournent, sur un chemin de terre, l’ancienne route qui menait à un pont. Les piliers de celui-ci sont encore à la verticale, mais le bitume pend dans le vide. Près de 11.000 personnes sont mortes et autant sont encore portées disparues, selon le croissant rouge libyen.
Des pelleteuses travaillent déjà. Elles évacuent la terre ocre - celle-là même qui colore la mer - , cette terre qui s’entasse partout. Au check-point, les militaires…