NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Environ 250 paramédicaux de l'Estrie sont en grève depuis minuit et une dimanche. Ils font partie des 3300 ambulanciers paramédicaux membres de syndicats CSN qui réclament un meilleur salaire et de meilleures conditions de travail.
Sur le service d'urgences, il n'y aura aucune différence, a assuré le président du syndicat des paramédicaux de l'Estrie-CSN, Samuel Côté, aux ondes de l'émission Par ici l'info lundi matin.
Par contre, la facturation pour les transports ambulanciers ne sera plus chargée et, dans les cas où ce n'est pas nécessaire pour le bénéficiaire, ils ne seront plus transportés à l’intérieur des hôpitaux.
Quand les gens vont appeler, l'ambulance va se pointer comme à l'habitude, mais ça se peut que ce soit du personnel-cadre. [...] Des chefs de division vont remplacer des paramedics qui vont faire du piquetage, a-t-il détaillé.
Le Directeur général de la Coopérative de Travailleurs d’ambulance de l’Estrie, Pierre-Albert Coubat, explique que les conséquences seront plus ressenties à l'interne.
La grève, elle est essentiellement sur des mesures administratives. Par exemple, des formulaires ne seront pas remis à l’employeur ou ils seront remplis partiellement.
Une baisse salariale déplorée
Les ambulanciers paramédicaux sont sans convention collective depuis avril 2023. On demande l'augmentation salariale que le public a obtenue il y a déjà quelques mois. [...] Ce sont des reculs salariaux qu'il [le Conseil du trésor] nous demande présentement, a précisé Samuel Côté.
Ces reculs équivaudraient à 4 dollars de l'heure, selon le syndicat.
Le gouvernement considère qu'on fait moins de tâches sur le terrain. Il veut donc nous faire reculer de deux rangements salariaux. C'est du jamais vu.
Pour Samuel Côté, pourtant, les paramédicaux en font davantage, en donnant par exemple des médicaments parfois à l'usager.
Les paramédics souhaitent aussi que les horaires des ambulanciers sur appel et que les heures supplémentaires obligatoires soient sur la table de négociations. On veut pouvoir savoir à quelle heure on finit et en ce moment, on a de la difficulté à prendre les pauses repas, illustre-t-il.
Des négociations auront lieu jeudi et vendredi. Pour l'instant, cette cadence de deux jours par semaine sera maintenue jusqu'au mois d'août.
Près de 36 millions de dollars, octroyés par Québec, avaient notamment permis d'ajouter deux ambulances à la flotte sherbrookoise en juin dernier. Samuel Côté a souligné le geste, mais assure qu'elle ne permettait aucun progrès quant à la convention collective.