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La viabilité financière de l’Université de Hearst et de l’UOF «en suspens»

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La viabilité financière de l’Université de Hearst et de l’Université de l’Ontario français (UOF) est « en suspens », préviennent des experts, qui recommandent aux deux institutions de se fédérer à d’autres établissements francophones ou bilingues de la province.

« L’Ontario peine depuis longtemps à offrir un vaste éventail de programmes s’adressant à la communauté étudiante francophone et francophile », tablent les experts dans un rapport rendu public la semaine dernière.

Pendant que l’Université d’Ottawa est un « acteur majeur de l’offre de programmes bilingues et en français » dans la province, la « viabilité financière » de l’Université de Hearst et de l’Université de l’Ontario français reste « en suspens », indique le groupe d’experts, formé en réaction aux récentes difficultés financières de l’Université Laurentienne.

L’établissement de la capitale fédérale compte « plus de 14 700 apprenantes et apprenants de langue française ». Quelque 261 personnes sont inscrites à l’Université de Hearst, et seulement « 29 » à l’UOF, peut-on lire dans le rapport. Un chiffre erroné, peu importe la date, précise au Devoir l’UOF, alors que « 226 étudiants » sont actuellement inscrits dans l’établissement.

Sans vouloir commenter ces écarts, l’UOF indique également que les étudiants internationaux représentent 50 % des effectifs, tandis qu’on indique dans le rapport qu’ils sont « très majoritairement étrangers ».

L’université du Nord de l’Ontario, qui a rompu ses liens avec l’Université Laurentienne en 2021, déplore également une « insuffisance des fonds » provinciaux pour l’accompagner dans sa prise d’indépendance. Deux constats qui amènent les experts à « doute[r] fort que l’UOF et l’Université de Hearst puissent continuer de fonctionner efficacement en tant qu’établissements indépendants et financièrement viables ».

Les deux établissements, dont la taille est « trop modeste pour qu’ils puissent atteindre l’envergure nécessaire à leur pérennité », ont trois options pour « résoudre le problème », qui misent sur la « collaboration » entre les institutions, avancent les experts.

La première consiste à fédérer les deux universités avec l’Université d’Ottawa, ce qui « engendrerait d’importants gains d’efficacité et permettrait une planification plus pointue » selon les « besoins du marché du travail ».

La seconde prévoit d’associer l’UOF et l’Université de Hearst « à deux collèges d’enseignement en français établis de longue date : le Collège Boréal et le Collège La Cité ».

Finalement, une troisième option impliquerait de mettre en place un « réseau intégré ou un consortium […] entre tous les établissements d’enseignement postsecondaire francophone et bilingue », chapeauté par l’Université d’Ottawa.

Le seul membre francophone du groupe d’experts, Maxim Jean-Louis, n’a pas soutenu la recommandation d’examiner ces trois options.

Lors d’une entrevue avec le média ONFR vendredi, le recteur de l’Université de Hearst, Luc Bussières, s’est lui aussi montré peu enthousiaste. Les propositions « ne correspondent pas du tout à notre lecture de la réalité, ni à celui du discours du “par et pour” qui est complètement évacué de la lecture que le comité a faite », a-t-il déclaré.

De leur côté, l’UOF et l’Université d’Ottawa affirment par courriel vouloir prendre le temps d’analyser le rapport avant d’émettre des commentaires.

Hausse des frais de scolarité

Plus généralement, le groupe d’experts estime que la réduction de 10 % des droits de scolarité en 2019 et le gel depuis en vigueur a « mis en difficulté les établissements d’enseignement postsecondaire ». Il recommande donc un rajustement ponctuel à la hausse des droits de scolarité de 5 % en septembre 2024, pour « compenser en partie l’inflation subie ces dernières années », avec une augmentation supplémentaire de 2 % les années suivantes toujours selon l’indice des prix à la consommation.

Les experts estiment également que les collèges de l’ensemble de la province courent un « risque » en étant fortement dépendants des étudiants étrangers, alors que leurs droits de scolarité ont représenté en 2020-2021 plus de 30 % du total des recettes, et 20 % dans les universités. « Bon nombre d’établissements ne seraient plus en mesure de survivre avec un effectif exclusivement canadien », préviennent les experts.

La source de financement n’est par ailleurs pas forcément « viable », compte tenu « des menaces inhérentes à divers facteurs internationaux tels que les pandémies [et] les événements géopolitiques ».

Ce reportage bénéficie du soutien de l’Initiative de journalisme local, financée par le gouvernement du Canada.

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